lerie She, vom 13. d. M.,
ehoben; indeß bleibt den fenegro, Serbien, Bosnien und der
Bewilligung der Regierung en
— (W. T. B.) Das 13. Armee-Corps berichtet aus
enica vom 12. d.: Die lonne ist am 11. v. in dugelzosn, die Verbindnng mit der 7. Division, welche am 10. d. Trawnik ohne Widerstand besetzte, ist her- gestellt. Die 20. Division ist am 12. d. in Gracanica ein- getroffen. fiz Pascha von Busovaca aus eine Unter- redung nahgesuht, welhe bewilligt worden ist. Um den Drn lung zu gönnen und die Straße- von Vit ikfabel zu n, hat das Corpskommando eine Rast be angeordn e dalmatinishen Bataillone Nr. 78 und 80 n an den zur Una der Grenze Aima Streifungen gegen Livno theilgenommen. — Die Abtheilun Ali das, welche bei Metkovih stand, 6000 Mann E i auf Kriegsschiffen und auf Schiffen des „Lloyd“ nach einem albanischen Hafenorte eingeschifft worden.
— (W. T. B.) Die „Polit. Korr.“ ‘veröffentliht unter allem Vorbehalte eîne ihr. aus Konstantinopel vom 13, d. M. zugehende Mittheilung, wonach man in türkischen Kreisen wissen“ will, daß, wiewohl es zur Unterzeihnung einer förmlihen Konvention zwischen der österreichischen Re-
erung und der Pforte ies immer niht gekommen sei,
nnoch ein Einvernehmen mit Oesterreih erzielt worden sei, demzufolge die türkishe Flagge neben der öster- reihish-ungarishen in Bosnien ihren Plaß behaupten werde. — Wie die „Neue fr. Presse“ erfährt, hätten die Verhand- lungen zwischen der österreihishen Regierung und der Pforte in den leßten Tagen eine aknftigere en- dung genommen. Die Grundlagen für ein Abkommen seien bereits vereinbart. Der Vertrag selbst werde in Serajewo zwischen dem Baron Philippovich und Mehemed Ali Pas unterzeichnet werden. Jnzwishen habe die M hre Emissäre in Bosnien väuttra t, beruhigend auf die Be- völkerung zu wirken und dieselbe zum Aufgeben des Wider- standes zu bewegen. ;
Schweiz. Bern, 14. August. (W. T. B.) Der Nat iona1- rath hat heute in namentlicher Abstimmung mit 93 gegen 16 Stimmen die Bun dessubvention von je 41/4 Millionen
rancs an die Gotthardbahn-Kantone und für eine zu-
inftig zu bauende westshweizerishe und ostshweizerische Alpenbahn, sowie eine Subvention von 2 Millionen Francs für die Monte-Cenere-Linie unter Vorbehalt des Refe- rendums bewilligt. Für die S haden die Kantone 2 Millionen Francs, die Nordostbahn und die Centralbahn usammen 11/7 Millionen Francs einzuzahlen. Der in déx Luzerner Konferenz abgeschlossene Zusaßvertrag wurde ratifizirt.
Belgien. Brüssel, 14. August. (W. T. B.) Die Deputirtenkammer hat den Gejeßentwurf, betreffend die Abänderung mehrerer Artikel des Wahlgeseßes, an- genommen.
Großbritannien und Jrland. London, 15. August. (W. T. B.) Wie die „Morningpost“ erfährt, wäre nunmehr definitiv beschlossen, daß das gegenwärtige Parlament nit aufgelöst werden solle. — Der „Times“ wird aus Kon- emeldet, der russishe Bot- hafter, Fürst Lobanoff, habe der Pforte eine Note überreicht, in welcher angezeigt wird, daß ein großer Theil der rus- sishen Truppen in Begriff stehe, abzumarschiren. Die Einschiffung solle Anfangs der nächsten Woche beginnen.
Frankreich, Paris, 13. August. (Fr. C.) Für heute war das Manifest des konservativen Wahlcomités, das Werk des Senators und ehemaligen Ministers Tailhaud, angekündigt, dasselbe wird aber, wie die Abendblätter melden, erst in einigen Tagen erscheinen, da mehrere Führer der alten
Parteien, an deren Zustimmung und Unterschrift dem Comité viel gelegen ist, sich augenblicklich nicht in Paris befinden. Einstweilen besteht der Vorstand aus den Herren Tailhaud, Adnet und Simonet.
talien, Rom, 14. August. (W. T. B.) Der griehishe Minister Delijannis ist hier eingetroffen und hat eine längere Unterredung mit dem Minister der Aus- wärtigen Angelegenheiten, Grafen Corti, gehabt.
Türkei. Konstantinopel, 14. August. (W. T. B. Die Tlediides heute eine Cirkulardepesche in Betre der griehishen Frage versendet, worin die in dem Me- morandum des griechishen Ministers des Auswärtigen, Delijannis, angeführten Argumente widerlegt und die An- sprüche Griechenlands abgelehnt werden.
Mehemed Ali Pascha hat bereits gestern die Reise nah Bosnien angetreten.
d
Die Protokolle des Berliner Kongresses. XV,
PROTOCOLE No. 18. Séance du 11 Juillet 1878.
Etaient présents: Pour 1’ Allemagne le Prince de Bismarck, — M. de Bülow, — le Prince de Hohenlohe-Sehillingsfürst. Pour l’Autrieche-Hongrie le Comte Andrássy, — le Comte Károlyi, — le Baron de Haymerle. Pour la France
M. Waddington, — le Comte de Saint Vallier, — M, Desprez. Pour la Grande Bretagne
le Marquis de Salisbury, — Lord Odo Russell.
Pour l’Italie —-
le Comte Corti, — le Comte de Launay. Pour la Russie
le Prince Gortchacow, — le Comte Schouyalow, — M. d'Oubril. Pour la Tarquie
Alexandre Carathéodory Pacha, — Mehemed Ali Pacha, —
Sadoullah Bey.
La séance est ouverte à 3 heures, j
Mention est faite de la liste des pétitions N° 15.
Les protocoles 15 et 16 sont approuvés.
L'ordre du jour appelle la- proposition des Plénipoten- tiaires de Russie imprimée et distribuée conformément à la décision prise par le Congrès dans la ‘séance précédente.
Le Comte Andrássy est d’ayis que ce document devrait être abrégé. Le premier alinéa, terminé par les mots „surveiller la mise en vigueur“, paraîtrait suffisant aux Plénipotentiaires d’Autriche-Hongrie: le sécond alinéa pourrait être interprété comme
“Un manque de confiance du Congrès dans le régultat de ses travaux, S. E. désirerait aussi que le premier mot „l'Europe“
contractantes“ et ions: donné
regarderait comme inutile d'ajier 18: „O
leur sanction Ia ob ire“. 8. E. Propose donec la guivie: „Les Hantes es contrac- tantes envisagent la totalité « articles du présent acte comme formant un ensemble de stipnlons dont elles s’'engagent à con- trôler et à surveiller la mise evigueur“. E
Lord Salisbury ne s'éñque pas le but de la proposition Rnusse. S. E. ne connait pas déanction plus „solennelle“ et plus „Obligatoire“ que la signaturede son gouvernement et préfère ne pas accepter un int qui lui semble soit inutile, puisqu’il est évident que la - e Bretagne tient à l’exé- cution du traité, soit avoir fe signification d’une portée trop peu définie. - Y : E « Le Prince de Bismarcldemande à Sa Seignenrie si ses répugnances s’étendent égaleme! au texte modifié par le Premier Plénipotentiaire d’Autriche-Hong qui résume la proposition en lui donnant une forme plus . 8, Á. 8. pense qu’ll ne serait pas inutile d’'exprimer que le ès s’'engage à surveiller et à contrôler la mise à exécution 2 son oeuvre et qu’une pareille déclaration n'’aurait rien d’inusit
LePremierPlénipotentaire deRussie fait remarquer que le Marquis de Salisbury a xprimé la pensée du document Russe en déclarant que le Giyernement Britannique tient à l’exécution des stipulations_ cons par sa signature. S, Á. S., rappelant l’observation du Princde Bismarck dans la précédente séance, est d'avis que le Congrè pourrait „scinder le vote et 86 prononcer, dès à présent, sur lÎa remière moitié de la proposition que les Plénipotentiaires de Ruse regardent comme essentielle à la dignité de la haute Assembb, i:
Le Président adhère enœe aujourd’hui à la pensée de voter le premier alinéa séparáent. Comme représentant de l’Allemagne, S. A. S. serait dispos à accepter également le second, mais il craint que les autres Pusances ne partagent pas toutes ce sentiment. Il regarde, d'’ailleu, la rédaction Austro-Hongroise comme plus pratique et pense, ñotmment, que les mots „solennelle et obligatoire“ expriment une ie trop évidente par elle-même pour qu'il soit nécessaire de l’affiner. :
Le Prince Gortchacow ne casentirait point à cette dernière modification: il répète que le sentnent de dignité de l'Assemblée doit être exprimé d’une manière tis-catégorique, : ‘
Le Comte Schouvalow croi qu’il n'y a point de dissenti- ment sur le fond même de la peyée. Le Comte Andrássy et le Prince de Bismarck ont reconnu l’un et l’autre que la sanction donnée par le Congrès au traité est „solennelle et obligatoire. Lord Salisbury a déclaré que la siñature de la Grande Bretagne constituait un engagement du mênt ordre: S, E. ne s’expliquerait pas que le Congrès hésitât à exemloyer les expressions qui ren- dent en réalité sa pensée, Il propot, en conséquence, la rédaction suivante : :
„Les Hautes Parties contractäites, ayant donné leur sanction solennelle et obligatoire aux stpulations du Traité de Berlin, envisagent la totalité des articls du présent acte comme for- mant un ensemble de stipulatios dont elles s’'engagent à con- trôler et à surveiller la mise en vigueur.“ 2 A
Carathéodory Pacha rappdle les explications qu'il a déjà présentées à ce sujet: la Porte consdère, assurément, la signature comme obligatoire et se regarde cimme possitivement et stricte- ment tenue à mettre à exécution des engagements qu'Elle aura 80uscrits au même titre que toute les autres Puissances signa- taires du Traité. Mais la rédactin du document Russe impose à toutes les parties contractantes le devoir mutuel de contrôler lexécution des stipulations du trailé: la Porte se trouverait ainsi obligée à admettre chez elle le comnrôle et à contrôler à s0n tour d’autres Etats également engagés. S. E. relève les difficultés de cette tâche et ajoute qué la Porte est prête à exécuter le traité en ce qui la concerne, mais quant à exercer un contrôle ou à 8’y soumecttro, olle 8’y refuse, - contidérant que. eatta obligation est nouyelle et trop lourde póur fun gouvernement qui n'’en réclame ni la charge ni le bénéfice,
Le Prince Gortehacow dit que la réponse de la S. Porte n’est point en contradiction avec la pensée qui a inspiré la pro- position des Plénipotentiaires de Russie, et tout le premier alinéa, conforme aux déclarations de Carathéodory Pacha, pourrait être acceptó par les représentants de la Turquie.
Le Prince de Bismarck, résumant la discussion, expose que toute la question est de sayoir s8'il conyvient d'’insérer un article spécial ou de considérer la signature du traité comme une obligation formelle qui n'a besoin d’aucune confirmation. Le Premier Plénipotentiaire Ottoman paraît voir dans la formule propasée une expression de méfiance contre quelqu’une des parties contractantes qui ne se conformerait pas au traité: S, A. 8,, en ce qui le concerne, ne partage pas ces appréhensions.
Le Comte Andrássy maintient la rédaction qu’il a proposée et élève de nouvelles objections contre les mots „en insistant sur l’exécution“ qui lui paraissent trop rudes, et „leurs intentions“ qui lui semblent vagues puisqu'il s'agit non point „d’intentions“, mais de stipulations.
Le Prince Gortchacow dit qu’il a reçu de l'Empereur, son Auguste Maître, l’ordre exprès de présenter une proposition destinée à assurer la sanction des actes du Congrès. S. A. 8. considère la pensée de s0n Souverain comme entièrement con- forme à la dignité de la haute Assemblée, II consent, toutefois, à modifier quelques expressions, sans adhérer complètement au texte proposé par le Comte Andrássy, et il propose au Congrès la rédaction du Comte Schouvyalow.
Lé Président soumet au Congrès cette nouvelle rédaction. Les Plénipotentiaires d’Autriche-Hongrie n'ont pas d'objection. LesPlénipotentiaires de France, dela Grande Bretagne et d'Italie réservent leur vote. Les Plénipoten- tiaires de Turquie déclarent n'avyoir rien à ajouter aux décla- rations qu’ils «ont fait entendre. Les Plénipotentiaires d’Allemagne acceptent la proposition Russe.
Le Président constate que le document présenté par les Plénipotentiaires de Russie n'a pas obtenu l’assentiment du Con- grès et procède au vote sur la proposition du Compte Andrássy.
Les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne et d'Italie persistent à réserver leur vote, les Plé - nipotentiaires de Turquie repoussent ce texte et les PIé - nipotentiaires de Russis s'en tiennent à leur proposition.
Le Comte Corti fait remarquer que la haute Assemblée par- tage le sentiment du Prince Gortchakow sur la nécesgité d’assgurer la complète exécution du traité, mais les Plénipotentiaires d'Italie et ceux de leurs collègues qui ont, comme eux, régervé leur vote regardent comme suffisantes les déclarations qui ont - été faites, au nom de la Sublime Porte, par Carathéodory Pacha.
Le Premier Plénipotentiaire de France propose au Congrès de se borner à prendre acte de la déclaration de Cara- théodory Pacha; les formules présentées par le Prince Gortchacow et par le Comte Andrássy semblent à S. E. conçues en termes trop vagues; ou bien elles n'ajoutent rien à l’autorité du traité, ou bien elles ont une portée trop étendue. Dans sá pensée, le Congrès, en demandant à la Turquúie de consentir d’importants sacrifices, avait en vue de préserver de toute atteinte la s0ou- veraineté du Sultan dans l’ensemble reduit mais compacte de provinces qui formera désormais son empire. Or, la rédaction Pproposéé à la haute Assemblée paraît, consacrer - une sorte de tutelle permanente imposée au Gouvernement Ottoman: le traité que les Puissances vont signer contient un- très-grand nombre de clauses qui pourraient dâevenir, sous l’action d’un contrôle édicté par le Congrès, une série de prétextes pour une ingérencè incessante dans tous les actes de la S, Porte. L'intérêt du Gouvernement Taurc, son avantage éyident est d'exécutér com-
de son Premier Plénipotentiaire, et, avant d de
que vient de faire entendre la Turgquie par Vorgane er au dela, avant,
de ses intentions hautement manifestées, attendre
donter
qu’elles l’aient yue à l'oeuvre, car celles n'ot pas le droit de supposer que le Gouvernement Ottoman ne veuille pas ou ne puisse pas exécuter les stipulations qu'’il a consenties. Le Premier Plénipotentiaire de France comprendrait même difficilement qu’on pût ajouter à' une acte aussi solennel par lui-mème une sanction ou inutile ou dangereuse. S'’il s’agissait de créet un droit spécia]l de surveillance pour certaines lat: t
semblable décision serait peut-être admissible; mai inaugurer un droit de contrôle général sur un aussi grand nombre de clauseg d’importance fort inégale zsrait un péril pour l’avetir, et le Con- grès risquerait, en entrant dans cette voie, d'’introluire des élé- ments de désaccord parmi les Puissances qui viennunt de faire une oeuvre de paix et de concorde.
stipulations déterminées, une
Le Prince Gortchacow maintient que 8a proposìtion est en
rapport avec les déclarations du Premier Plénipotettiaire de Turgquie. tion indiquée paraît dirigée contre la Porte Ottomane; tIle s'ap- plique également à toutes les autres Parties contractantes: la,
S, A. S. ne s'explique pas, d’ailleurs, pourquoi la sanc-
Russie, par exemple, y serait aussi bien soumise que la Porte, et
admet parfaitement pour elle-même la surveillance et le ¿ontrôle
des Puissgances. s L
Le Comte Schouvalow relève, dans le discours de M. Wad-
dington, la mention des sacrifices que le Congrès aurait demadèdésg
à la Turgquie; ces sacrifices ne s0ont pas l’oeuvre du Congrès, mais
la conséquence de la guerre. Au contraire, la haute Assemblét a
favorablement traité la Porte Ottomane qui se trouve certainemeat
avoir plutôt gagné que perdu dans les nouvelles stipulations,
Quant à l’ingérence dont a parlé le Premier Plénipotentiairé! de
France, le Comte Schouvalow déclare que la Russie ne demande pas d'ingérence dans les affaires de la Turquie aussitôt que les stipulations du traité auront été executóes, mais jusque là il y a ingérence et elle ressort naturellement de toutes les décisíions du Congrès. Peut-on soutinir qu’il ny a point d’immixtion en Turquie quand il eéxiste un réseau de Commissions Européennes en Roumélie, dans les provinces grecques, en Árménie, etc.? Le Comte Schouvyalow est d’accord avec M, Waddington en espérant que, dans un très-proch avenir, cette im- mixtion aura cessé ; mais, quant à présent, S. E. la regarde comme indispensable, comme ressortant des résultats du Congrès, et, tant qu'il existera des Commissions Européennes, il est évident qu'’il faudra surveiller et contrôler la situation. Ce droit étant établi, les Plénipotentiaires de Russie ne voient pas pourquoi on l’appel- lerait pas les choses par leur nom et. pourquoi l'on refuserait le contrôle et la surveillance qu'’ils demandent.
M. Waddington veut se borner à faire observer que les Commissions Européennes ont un objet précis et defini, tandisque la proposition Russe n'a pas de but nettement déterminé.
Le Président constate que la proposition Russe et l’amen- dement autrichien, qui en rèéproduisait la pensée, n'ont pas été accueillis par le Congrès et que les régultats de la discussion 80nt, par conséquent, les faits qui seront indiquées au protocole, à 8avoir la proposition elle-même, la réponse de la Porte et la décision du Congrès de prerdre acte des déclarations du Premier Plénipotentiaire Ottoman, :
La haute Assemblée passe à la question relative au tribut de la Roumanie et de la Serbie reservée dans la séance précédente,
Le Président rappelle que la question se pose ainsi: M. le Premier Plénipotentiaire de Turquie a présenté au Congrès deux propositions, l’une dans la séance du 28 Juin (protocole 8) rela- tive à la Serbie, l’autre, dans la séance du Ie Juillet (protocole 10), pour la Roumanie: S, E, demande que les tributs payés jusqu'’à présent à la Sublime Porte par ces- pays soient capitalisés et que le montant soit versé dans les caisses du Trésor Ottoman. Le Congrès a renvoyé ces propositions à la Commission de ré- daction, sans se prononcer définitiyement sur la question de prin- cipe. La Commission soumet maintenant un projet de rédaction ainsi Ccongçu :
„Le tribut de la Serbie (de la Roumanie) sera capitalisé et les représentants des Puissances à Constantinople fixeront le taux de cette capitalisation d’accord avec la S. Porte.“
Mais avant que le Congrès puisse se prononcer sur cette ré- daction, il aura à statuer, sì, en principe, les pays devraient ac- cepter la charge de la capitalisation du tribut qui ne leur a pas été imposée par le traité de San Stefano.
Lord Salisbury envisage la difficulté à un double point de vue: il y a ici deux questions, celle du tribut en lui-même et celle de lintérêt des créanciers de la Porte. En ce qui concerne le tribut, S, E. estime qu’il n'a pas été racheté par de grands sacrifices et de grandes victoires de la part des Principautés: sì c’était, en réasilé, les Roumains et les Serbes qui eûssent été victorieux, le tribut serait annulé, mais c’est la Russie qui a fait les dépenses et Yvaiencu la Porte Ottomane, et S. E. ne voit pas pour quelle raison la perte du tribut pourrait être imposée à la Turquie. Le Premier Plénipotentiaire de la Grande Bretagne ajouté que, d’autre part, le tribut était une partie du gage des créanciers de la Porte et que ce gage ne saurait leur être enléyé.
Le Prince Gortchacow se prononuce positivement contre l’opinion qui vient d’'être exprimée. Quand l'indépendance de la Róumanie et de la Serbie a été proclariée, il n’a pas été question de la capitalisation du tribut. S, A. S. considère donc que les Principautés sont affranchies de tcute obligation, sauf pour les parties du territoire qui constitueat un accroissement et qui sup- porteront une part de la dette. Dans un autre ordre d'idées, le Premier Plénipotentiaire de Russie regarde qué, si les Principzutés avaient à capitaliser le tribut, elles trouveraient difficilezient les s80mmes nécessaires, et que les engagcmente gu’elles devraient prendre constitueraient pour elles une dépense supérieure au tribut qu'’elles auraient racheté,
Le Comte Schouvalow avait jusqu’ici regardé que cette question avait été décidée par le fait seul de la déclaration de l’indépendance, et c’est pourquoi il n'avait présenté à cette égard aucune obseryvation. Plus S. E. envisage la question, plus il lui semble juste que les Principautés gupportent une part de la dette pour les territoires nouvellement acquis, et plus il lui semble- rait injuste qu’elles füssent contraintes à la capitalisation du tribut entre les mains du Gouvernement Turc, Une décision prise en ce sens placerait les deux Principautés et la Porte dans la situation d'Etats qui négocient une affaire financière sur la base d'un rachat de tribut, accordé en échange de l'indépedance: mais il n’en est pas ainsi, puisque l’indépendance est le résultat, non d'un arrangement, mais de la guerre. Lord Salisbury a dit que ce ne sont pas les armèes Roumaine et Serbe qui se sont avancées jusque s0us les murs de Constantinople mais l’armée Russe, et que les premières n'avaient pas de succès à enregistrer. Le Comte Schouvalow constate que ces armées ont eu des succès sérieux, l'une a énleyé plusieurs redoutes à Plewna, et l'autre a occupé et occupe encore - une partie du territoire Ottoman, Dans cette condition, si les Principautés devaient payer à prix d'argent leur indépendance, il resterait à savoir ce qu'’elles auraient gagné à la guerre. Le Comte Schouvalow se vyoit obligé de rappeler, comme il a déjà dû le faire dans une séance précédente, que la Russie avait proposé dans le Protocole de Londres un acte bien modéré, que la Turquie l’a repoussé et doit supportér les consé- quences de ce refas,
Le Premier Plénipotentiaire de France adhère à lopinion du Premier Plénipotentiaire de Russie. En ce qui con- cerne spécialement la Roumanie, il semble impossible de lui de- mander la capitalisation du tribut: le Traité de San Stefano non seulement n'en parle pas, mais reconnaît même le droit. des Rou- mains à une indemnité de guerre. ÁÀ quel titre imposerait-on un
plètement et sans arrière-pensée toutes les décisions du Congrès. S, E. pense que les Puissances doivent prendre acte des décla-
sacrifice à la Roumanie qui a pris une part brillante à la guerre ?
| chrétiennés de la Turquie d’Europe, placées sous l’administration
.
Ia Serbie est sur le dernier Point à pen près dans les mêmes conditions : les Plénipotentiaires de France voteront contre la ca- pitalisation du tribut. Le Comte de Saint-Vallier ajoute: sous la résgerve que vf rine territoires supporteront une part proportionnelle de la dette. Le Comte Andráss Y; faisant allusion à l’article V dn Traité de San Stefano qui vient d’être rappelé et qui porte une indem- nité à débattre entre la Roumanie et la Turquie, dit que le Con- ès est resté étranger à cette stipulation aussí bien qu’à une demande analogue formulée par la Serbie, mais qu'une capitalisa- tion du tribut entraînerait des difficultés, des discussions qu’il est référable d’éviter, et les Plénipotentiaires Austro-Hongrois votent ien le même sens que les Plénipotentiaires Français.
Le Président fait remarquer que l’unanimité du Congrès serait nécessaire pour établir l’obligation du rachat dn tribut, mais que les votes précédents indiqguent suffisamment qu’'il y aurait même une majorité contre cette décision: S, A. 8. doit donc considérer la question comme réglée et la Commission de rédaction devra supprimer l’article de son projet relatif à la ca- pitalisation des tributs Roumain et Serbe.
Le Premier Plénipotentiaire d’Italie présente au Congrès, au nom le ses collègues de France, de la Grande Bre-
e et dItalie la declaration guivante pour être insérée au Protocole. ,
„Les Puissances, représentées anu Congrès sont d'avyis de recommander à la Sublime Porte l'institution à Constantinople d’'une Commission financière, composée d’hommes 8Péciaux, nommés par les Gouvernements respectifs, et qui serait chargée d’examiner les réclamations des porteurs de titres de la dette Ottomane, eb de proposer les moyens les plus efficaces nanr leur donner la satisfaction compatible avec la situation finan- cière de la Sublime Porte.“
Carathéodory Pacha dit que son Gouvernement donnera tous ses soîns à la question des finances: c'’est le devoir et l'in- térêt de la Porte de faire tout le possible pour améliorer la situa- tion. Les diverses propositions présentées anu Congrès par les Plénipotentiaires Ottomans pour le tribut, la part proportionnelle de la dette, etc. témoignent de Ila sollicitude du Gouvernement Turc pour les intérêts de ses créanciers. Mais il ne pourrait accepter la déclaration des Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne et d’Italie dans les termes où elle est formulée.
Carathéodory Pacha, sans pouvoir encore préciser les con- ditions ou l’époque d'’un accord, indique que les créanciers de la, Porte recherchent une entente entre eux et avec le Gouvernement qui, de s0n côté, s’efforcera de les satisfaire dans la mesure de 86s resS0UrCces,
Le Président, ayant demandé sí les autres Puissances ad- hèrent à la proposition lue par le Comte Corti au nom de ses collègues d’Angleterre, de France, et d’Italie, les Plénipoten- tiaires d’'Autriche-Hongrie et de Russie déclarent y donner leur assentiment. Le Prince de Bismarck donne la même déclaration au nom de l’Allemagne. S, A. S, constate que le document sera inséré au protocole et que le Congrès en prend acte.
_Le Congrès passe au rapport de la Commission de délimi- tation sur la frontière asiatique.
Le Prince de Hohenlohe donne lecture du document guIvant :
„La commissíon a l’honneur de soumettre au Congrès la dé- c1810n 8ulVvante :
Les Plénipotentiaires britanniques n’'ayant pas donné leur consentement à la délimitation que les plénipotentiaires russes ont présentée au Congrès pour la vallée d'Alachkerd, il en ré- sulte que le Plénipotentiaire britannique se base gur une déli- mitation qui a été communiquée à son Gouvernement par l’Am- bassadeur de Russie à Londres. Ce dernier accepte la délimi- tation qu'il a été chargé de communiquer et recule les fron- tières du Traité de San Stefano jusqu’aux points à l’ouest de Karaougan et de Kessa dagh.
La Commissiíon de délimitation prend acte de cette décla- ration de M. le Représentant de la Russie, en vertu de la quelle la ligne de la nouyvelle frontière entre la Russie et la Turquie partira d’un point à l’ouest du village de Karaougan, passera en ligne droite au village de Medjingert; de Medjingert, elle suivra une ligne directe au sommet de la Montagne Kassa dagh et, de là, elle se dirigera le long de la ligne de partage des eaux entre les affluents de l'Araxe au Nord, et ceux de la Mourad ‘Sou au Sud, jusqu'’à l’ancienne frontière de la Russie.
La Commission de délimitation, ne possédant ni la con- naissance du terrain ni les cartes et les documents nécessaires pour statuer sur les difficultés qui ne sont produites dans la commission spéciale militaire entre les délégués Anglais et Russes, propose de remettre la solution du différend et Ie tracé plus préeis de Ila ligne de l’Alachkerd à une commission mi- litaire composée d’un officier russe, d'un officier ottoman et d'un officier anglais,“
Le Comte Schouvalow fait savoir an Congrès que, par suite de différence dans les cartes géographiques de la vallée d'Alach- kerd, une entente devait être établie ultérieurement sur place entre des commissaires russe et turc. Lord Salisbury ayant désiré leur associer un délégué anglais, le Comte Schouvalow y a con- 8entìi, Tord Salisbury ajoute qu'’il n'a, d’'ailleurs, aucune 0ob- Jection contre l’admission de délégués d'autres Puissances.
Le Comte Schouvalow répond qu'il n’y a pas lieu d’envoyer une Commission Européenne pour faire des délimitations de fron- tière en Asíe.
,_ Aucune observation n'étant présentée au sujet de Ila déli- mitation en Asie, le Président déclare que l’accord intervenu est accepté par le Congrès.
Avant que la haute Assemblée poursuive s80n ordre du jour, Carathéodory Pacha demande l’'insertion à la fin de l’article sur la Bosnie et l'Herzégovine, lu dans la séance d’hier, des mots suivants „Les Gouvernements d’Autriche-Hongrie et de
quie se réservent de s’'entendre sur le détail,“ . Le Comte Andrássy n'ayant aucune objection, cette ad- dition est acceptée par le Congrès et aussitôt insérée dans l'article dont il s'agit. ) : Le Présgident invite M, Desprez, rapporteur de le Com- mI1s88ion de rédaction, à terminer la lecture du projet de traité commencée dans la séance d'hier. á I M. Desprez indique d'abord qu'’il a été tenu compte dans e Paragraphes additionnels des décisions prises hier par la haute 88emblée „au sujet des délais d'évacuation dans le Monténégro et en Serbie; un autre paragraphe . supplémentaire a été placé g 8 le chapitre du Danube,- au gujet du phare de l'île des erpents, a E., après avoir lu ‘ces diverses dispositions, donne lecture
e la guite du projet de traité.
L'article relatif au règlement à élaborer pour les provinces
êcte de la Porte, est l’'objet d'une discussion entre Lord Salis- Pa TY, Carathéodory Pacha et M. Desprez au sujet de analogie à établir entre ce règlement et celui qui est déjà en D bur pour la Crète, Il en résulte qu’elle ne sera pas étendue \ régime financier et que les mots suivants, ainsí que le propose ommission de rédaction, seront ajoutés à l'article primitif: Me en ce qui concerne les exemptions d’impôt accordées à la das Le Paragraphe relatif à la médiation des Puissances dans le où la Turquie et la Grèce ne parviendraient pas à s'entendre Four la rectification des frontières indiquée dans le 13° Protocole, O lieu à une demande d’ajournement de Carathéodory cha. 8, E, ajoute qu’elle attend des instructions de la Porte
Le Président dit que le paragraphe dont il s’agit exprime un voeu du Congrès et non pas une résolution à laguelle la Porte soîit sollicitée de s’associer. Les Puissances se bornent à exprimer qu’elles sont animées dn désir de voir réussir les né- gociations, et sur ce point, il ne semble pas que la Porte ait d’opinion à donner ni de décision à prendre en Congrès.
M. D esprez lit les articles sur l’Asie dont certains détails topographiques ne pourront être rédigés d’une manière définitive avant que la Commission de rédaction ait reçn le tezxte de la Commission de délimitation.
, La lecture des paragraphes relatifs à Khotour et aux Armé- niens n'est suivie que d’observations de forme. Sur le paragraphe relatif aux traités de Paris et de Londres, Lord Salisbury rap- pelle qu’à première vue il avyait, dans une précédente séance, manifesté sur la rédaction de cet article certaines inquiétudes, Ces appréhensions sont désormais calmées en partie par les éclair- cissements donnés au Congrès; S. E. se borne aujourd’hui à de- mander l’insertion au Protocole de la déclaration suiyante qui n engage que son Gouvernement :
_ y»Considérant que le Traité de Berlin changera une partie importante des arrangements sanctionnés par le Traité de Paris de 1856, et que l’interprétation de l'article 2 du Traité de
Londres qui dépend du Traité de Paris peut ainsìï être sujet à
des contestations. :
Je déclare de la part de l’Angleterre que les obligations de Sa Majesté Britanniqué concernant la clôture des Détroits se bornent à un engagement envers le Sultan de respecter à cet égard les déterminations indépendantes de Sa Majesté, con- formes à l’esprit des Traités existants.“
Le Comte Schouvalow se réserve le droit de faire insérer au Protocole une contre-déclaration s'il y a lien.
La lecture du projet de traité étant terminée, M. Desprez donne connaissance au Congrès du projet de préambule.
Le Congrés en adopte la rédaction et approuve l’ensemble du projet que M. Degsprez vient de lire. Une seconde lecture dn projet complété par les détails qui manquent encore, et dressé article par article, aura lieu dans la prochaine séance.
Le Comte Schouvalow fait savoir à la haute Assemblée que Lord Salisbury a reçu des télégrammes qui indiquent les plus déplorables désordres dans les districts da Rhodope: d’après ces informations, une population de plus de cent mille âmes serait livrée à une complète anarchie; des villages auraient été brûlés, des massacres, violences et excès horribles auraient été commis, LL. EE. pensent qu'il y a lieu de mettre un terme aussi prompte- ment que possible à de semblables atrocités. Le Comte Schou- valow fait remarquer que les localités dont il s’agit sont en dehors de l’action du commandant en chef de l’armée russe et pense, de concert avec Lord Salisbury, qu’il serait opportun d’envoyer sur place des commissaires européens qui seraient chargés de pro- voquer l’adoption de mesures repressives. Le Comte Schouvalow est d'avis que les Gouvernements pourráient inviter leurs Repré- sentants à Constantinople à désigner des délégnés.
Le Président demande quelle serait la force exécutive de ces commissaires,
Le Comte Schouvyalow répond qu'’il ne peut la désigner en ce moment, mais qu’à défaut des troupes russes qui ne se trouyent Pas sur ce point, on doit espérer le concours des antorités locales.
,_ Le Prince Gortchacow est d'ayvis, qu’en accomplissant la mn1s810n qui va leur être confiée, les commissaires doivent 8’appli- quer également à vérifier l’exactitude des faits signalés à Lord Salisbury.
Après un échange d'idées à ce sujet entre plusieurs des Plénipotentiaires, le Comte de Saint Vallier donne lecture d'un projet de résolution rédigé d’accord avec le Marquis de Salisbury et ainsÌì congu:
„Les Plénipotentiaires des Puissances réunis au Congrès de Berlin, émus des rapports parvenus à quelques uns d'entre enx gur les souffrances actuelles des populations dûù Rhodope et des contrées voisines, sont d’avis qu'il y a lieu- de recommander aux Ambassadeurs à Constantinople de s'entendre avec la- Sublime Porte pour l’envoi immédiat d’une Commissión Enùropéenne chargée de vérifier sur les lieux la gravité des faits et de chercher à y apporter remède dans la mesure du possible,“
Ce projet de résgolution reçoit Iadhésion unanime du Congrès.
Le Président fait remarquer, avec l'assentiment général, que les membres de la haute Assemblée, en adoptant cette rés0o- lution étrangère à l’objet de leurs délibérations, agissent non pas comme membres du Congrès, mais comme réprésentants de leurs gouvernements respectifs.
La séance est levée à 5 heures 1},
sìgné: v. BISMARCK. B, BÜLOW. HOHENLOHE. ANDRASSY. KAROLYI. WADDINGTON. SAINT VALLIER. ODO RUSSELL. LAUNAY. GORTCHACOW. P. D'OUBRIL. Al. CARATHEODORY. SADOULLAE.
Certifié conforme à l'original : RADOWITZ. MOUY.,
(Schluß in der Ersten Beilage.)
Neichstags - Angelegenheiten.
Rathenow, 15, August. (W. T. B.) Bei der Sti wahl im 8. Potsdamer ahlkreise wurde von Bean Serte mit 7107 Stimmen gewählt; Hausmann erhielt 5558 Sorau, 14. August. (W. T. B.) Nat amtlicher eststellun ist im 8, Frankfurter Wahlkreise der Ritter ate ee Schön mit 7201 Stimmen gegen den Syndikus Beisert, welcher 6232 Stimmen erhielt, gewählt. Marienwerder, 15. August. (W. T. B. Nach amtlicher D a4 wurden bei der engeren Wahl im hiesigen Wahlkreise 15 081 Stimmen abgegeben, davon für von Buddenbrock 7675, für Bt E N immen. T. B) B eiß, 14. August. (W. T. B. ei der Stihwahl im Waßlkroi fe Zei - Naumburg - Weißenfels fiele! Gu Flemming mit groß:r Majorität über von Wurmb. Hildesheim, 14. August. (W. T. B.) Nah der amtlihen Felbeuns e 2K d el iouer Mes Gutobeftee e der Senator mmen gegea den Gutsbesißer 8950 Stimmen erhielt, gewählt. E …_ Arnsberg, 15. August. (W. T. B.) Bei der Stichwahl im 7. Arnsberger ahlkreise (Hamm-S oest) wurde von S o E m ‘ Do ffs anu gber, Ba govibit erba . August. (W. T. B, ab am n te- [ungen wurden bei der Stichwahl im 22. \ Dien ate
kreise 16531 Stimmen abgegeben; hiervon erhielt der Amtshaupt-
[mann Sch{miedel 8441, Auer 7979 Stimmen. Ersterer ist sona
mit einèr Májorität von 462 Stimmen gewählt.
Landtags- Angelegenheiten. Cassel, 15. August. (W. T. M Der bisherige Vertreter des m
Dour demain,
13. hessischen ahlbezirks Abgeordnet Schoeffer, ift gestern in Gelnhausen atftorben E Ae
Kunst, Wissenschaft und Literatur. Eine zur dies brigen Geburtstagsfeier Sr.
Kaisers und Königs f öniglihen Lyzeum zu Brn L O ordentlichen Professor am Lyzeum Lon, Dr. Jof. Bender haltene Festrede, worin in Anknüpfung an das neue M (3: vom 9. i 1873, die Geschichte der preußischen Silber- und mark, sowie der Goldwährung behandelt wurde, ist Veranlaffung für Dr. Bender geworden, den Inhalt [Oner heren, zerstreuten Aufsäße zur preußishen Münzgeshihte mit dem Gegenstande jener Rede zu einem Ganzen zu vereinigen. Die Frucht dieser Arbeit ist ein im Verlage von Huye's Buch- handlung (Emil Bender) unter dem Titel: „Beiträge zur Geschichte des preußishen Geld- und Münzwesens“ er- shienene Schrift, welche Gs einen Separatabdruck aus Band VI, der Zeitschrift für die Geshihte und Alterthumskunde Ermlands bildet, Nach dem ausgesprochenen Plane des Verfassers soll in dieser Arbeit einerseits Ermland eine besondere Berücksichtigung er- fahren, andererseits aber durch vergleichende Hinblicke auf weitere Münzgebiete, namentlich* auf das altrômische und mittelaltrige Münzwesen , owie durch Hinzuziehung der Etymologie der auf das Münz- un Geldwesez: bezüglihen Aus- drüde, der angestellten Untersubung ein allgemeinerer Hintergrund egeben werden. Demgemäß schickt der Verfasser der Geschichte der
ark- und der Goldwährung einen einleitenden historisch-antiquarischen Abschnitt voraus über die einshlagenden Verhältnisse im Alterthum überhaupt, namentli aber in Preußen, speziell in Ermland, vor der Deutschordenszeit, wie si: s aus alten Zeugnissen und aus Münz- funden ergeben. Hierauf äßt er dann noch ein Kapitel zur Berech- nung des Geldwerthes in früheren Zeiten nachfolgen.
.— Von dem im Verlage von Orell Füßli & Co. in Züri er- scheinenden Werke: „Der orientalishe Krieg in seiner neuesten Prie 1877 und 1878 von W. Rüstow“ ist nunmehr die siebente teferung ershienen. Dieselbe umfaßt die Kapitel XXIII, bis XXVIT, und s{ildert die kriegecishe Thätigkeit der Mon- tenegriner , vom Juli 1877 ab und der Serben von Mitte Dezember 1877 ab bis um die Mitte des Januar 1878, die Unterhandlungen und den Abschluß des Waffenstillftandes von Adrianopel vom 31. Fa- nuar 1878, ferner die Ereignisse vom Waffenstillstande von Adrianopel bis zum Frieden von San Stefano vom 3. März 1878. Das Sc{lußkapitel dieser siebenten Lieferun , das 26. des ganzen Werkes, beschäftigt si dann mit den Ereignissen vom Abschluß der rieden8präliminarien von San Stefano bis zur Ersehung des Großfürsten Nicolaus durch den General Totleben im Oberkommando der russishen Armee von Rumelien (30, April), mit der Stellung der Großmächte und der sekundären Staaten der Balkanbalbinscl zum Vertrage von San Stefano, den Rüstunzen Englands und den Schicksalen des Kongreß- gedankens bis Ende April 1878. Der vorliegenden Lieferung sind zur Erläuterung der gesilderten Operationen drei in den Tert ein- gefügte Karten beigegeben.
Gewerbe und Handel.
__ Die Rathenower optisce Industrie-An stalt zahlt e E Le Ei rf sene Gesbäfiziahr iue Ai on 6 = er e. er Brutto-Ertrag bezifferte si auf 101 039 M, der Nettogewinn auf 7892 M. L E — Nach dem Ausweise ü er die Betriebsresultate der B er g- baugesellschaft Pluto während des ersten Semesters d. J: betrugen bei Shacht Thies: die Kohlenförderung 2 907 696 Ctr. (+ 304 137 Ctr. oder 11,68 9%); die Koksproduktion 304 810 Ctr. (— 9795 Ctr. oder 3,11 9%); der Betriebsübershuß bei der Grube 82 988 M. (— 69 736 Æ oder 45,66%); der Betriebsübershuß bei der Kokerei 30 090 MÆ, (— 3999 6 oder 11,73 9%); der Gesammt- betriebsübershuß im 1. Semester d. J. 113 079 #4 (—73 735 M. oder 39,47 9/6); der Verwerthungspreis der Kohlen im I. Semester d. J. 25,33 H pr. Ctr., 1877: 29,95 S pr. Ctr, im T. Semester d. I. also weniger 4,62 H pr, Ctr. oder 15,43 0/5 der Verwerthungs8- preis des Kok im 1. Semester d. J. 44,23 4 pr. Ctr.,, im 1. Se- mester 1877 47,81 S pr. Ctr., im 1. Semester d. S, on weniger 3,58 S pr. Ctr. oder 7,49 %; die Selbstkosten betruzen im 1. Se- mester d. J. 22,55 S fe Ctr., im I, Semester 1877 24,06 &4§; der Dur(schnittslohn pr. Mann und Schi{t im I. Semester d. J. 2,63 #, 1877: 2,75 (4 Bei Shaht Wilhelm: die Koh enförderung 684 410 Ctr. (+ 334 135 Ctr. oder 95,39 9/0), der Betriebsübershuß 6349 Æ. (die Zubuße im 1. Semester 1877 9377 4); der Betriebsübershuß im T. Semester d. J. also mehr 11726 H; der Verwerthungspreis der Koblen im I. Semester d. F. 27,13 S pr. Ctr., 1877: 33,53 pr. Ctr., im I. Semester d. F. also weniger 6,40 S pr. Ctr. oder 19,09 %; die Selbstkoiten be- trugen im T. Semester d. J. 26,24 3 pr. Ctr., 1877: 39,59 „S pr. Ctr. ; der Durchscnittslohn „pro Mann im I. Semester d. J. 2,74 K, 1877: 2,97 #Æ Demnach ift das Gesammtergebniß des Betriebes beider Schächte: Uebershuß bei Schacht Thies 89 989 Æ, bei Schacht Wilhelm 6349 , bei der Kokerei 30 090 4, Summa 119 428 M; Gesammtüberschuß im I. Semester 1877: 181 437 M4 — Die Banque de Roumanie in Bukarest hat im Jahre 1877 einen Nettogewinn von 37 754 Pfd. St. erzielt, wovon M Con Pfd. St. zur Auszahlung einer 7E/oigen Dividende verwendet Lübe, 10. August. Ueber den ¿Ehenbah an das deutsche
Zollgebiet schreibt die Lübeckter „Eisenba nzeitung“ von hier : Ein für unsere Stadt sehr bedeutsames Jahrzehnt läuft aeaen ab, und der nächste Sonntag wird vielleicht für die Inhaber mancher Geschäftsbranchen ein Tag ernster und dankbarer Eriänerung sein. Am 11, August vor zehn Jahren {loß Lübeck sich dem deutschen Zollverein an, und wir hoffen, daß in keiner einzigen Geshäftsbrance daraus eine Reue erwuhs. Denken wir aber daran, mit welchen Be- fürchtungen und lge gar Manche unserer Mitbürgér den Sagen jenes 11. August 1868 entgegensahen, weil sie für ihre Ge- châfte durch denselben zu verlieren fürteten, -und \zhen wir gerade im Anshluß an den Os jeßt die Mitursache des neuen Aufblühens der alten Barie tadt, so dürfen wir dankbar für die guten Folgen sein. Die Handelskammer stellte für den See- wie für den laß- verkehr durch den Eintritt, ohne reiben des Verkehrs, nit nur die Verringerung, sondern sogar die Vernichtung in Aussicht, und die Kaufmannschaft stimmte erst mit dem hinzugefü en Wunsch für die Freiheit des Seeverkehrs mit 118 gegen 101 Stimmen für den Ein- tritt. Rascher ging der Senat vor , so daß die Handelskammer si bei demselben verwahrte, sie sei vor dem geseßlihen Beitritts- dUD nit zuvor gehört worden, was doc ihr Re t sei. Der Senat erkannte dies Recht nicht an, und der Beitritt erfolgte. Schon der Schiffsverkehr zeugt für die Klugheit dieses Schrittes. 1867 kamen hier 1639 Seeschiffe von 117 8574 Lasten Gehalt an, 1877 aber 2296 von 859 497 ebm oder circa 470 000 Laften, und dabei war 1877 noch nit das beste Jahr. Ein Blick auf den Plazhandel, auf das Detailgeschäft, auf den Ei enbahnverkehr jeßt gegen 1867 ist nit minder erfreulich. Wir wollen noch einer 1867er Furcht er- wähnen. N en nämli, welche die Freiheit der Bewegung ver- loren und ihrer eine unabsehbare peinliche Plackerei mit rück- sihtslosen Zollbeamten sah. Wo ift diese Sorge jept geblieben! Mit der liebenswürdigsten Zuvorkommenheit bieten di: Zollbeamten jede Erleichternng, welche die Instruktion ihnen attet und jede Be- \{leunigung des Verkehrs, welche das Zollve ahren erlaubt. - : Rotterdam, 14. August, (W. T. B.) Die heute von der Auktion eröffnete fr Ne 1 ey * gu bt abgehaltene Kaffee on eröffnete für . 1 zu , Nr. 7 1 4 R E ashington, ugust. . T. B.) Nah d E ichen Bureau veröffentlichten Derics t de R : wärtige Stand der Baumwollsaaten ein etwas c als zu der entsprehènden Zeit im vorigen Jahre. Der ere Dur: \chnittsertrag wird auf 95% geshäT. — Die am 10. d. berufenen */2er Bonds vom Jahre 1865 umfassen fo Nummern: 71 001 bis 72000 incl. à 50 Dollars, 127 001 bis incl. à 100 Doll., 87 001 bis 90900 à 500 Doll. und 169 001 bis
174 000 incl. à 1000 Doll. Der Zinsgenuß hört am 10. Nov. c. auf.