1886 / 11 p. 2 (Deutscher Reichsanzeiger, Wed, 13 Jan 1886 18:00:01 GMT) scan diff

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Point 4me,

On assure également à l’Allemagne la liberté de faire des plantations dans ces îles et d’y fonder des établissements agricoles, tout comme les sujets espagnols.

Rome, du Vatican, le 22 Octobre 1885.

(L. S.) (signé) L. Cardinal Jacobini,

Secrétaire d’Etat de Sa Sainteté.

Les soussignés

Son Excellence Monsieur de Schlözer, Envoyé extra- ordinaire et Ministre plénipotentiaire de Sa Majesté le Roi de Prusse auprès du Saint-Siège, et

Son Excellence le Marquis de Molins, Ambassadeur de Sa Majesté Catholique auprès du Saint-Siège, dûment auto- risés pour mener à terme les négociations que les Gouver- nements d’Allemagne et d’Espagne, s01s la médiation acceptée par eux de Sa Sainteté le Pape. ont poursuivies à Berlin et à Madrid au sujet des droits que l’un et l’autre des dits Gouvernements aurait acquis à la possession des îles Carolines et Palaos, considérant les propositions que Sa Sainteté a faites pour servir de base à leur entente, se s80nt mis d’accord sur les articles suivants, conformément aux propositions de l’Auguste Médiateur.

Article ler.

Le Gouvernement allemand reconnaît la priorité de Poccupation espagnole des îles dites Carolines et Palaos et la souveraineté de Sa Majesté Catholique qui en résulte et dont les limites sont indiquées dans Vartiele 2me.

Article 2me.

Ces limites sont formées par l’Equateur et par le onzième degré de Latitude Nord et le cent trente-troisième degré et cent soixante-quatrième de Longitude Est (Green- wich).

Article 3me.

Le Gouvernement espagnol pour garantir aux sujets allemands la pleine et entière liberté de commerce, de navi- gation et de pêche dans les ÁArchipels des Carolines et des Palaos, s’engage à exécuter dans les dite Archipels les stipulations analogues à celles contenues dans les articles I, IT et III du Protocole sur l’Archipel de Sulu sìigné à Madrid le onze Mars mil huii cent soixante-dix-sept et reproduites dans le Protocole âu sept Mars mil huit cent quatre-vingt-cinq ; c’est-à-dire :

]0

Le commerce et le trafic direct des navires et des sujets de l’Allemagne avec les Archipels des Carolines et des Palaos, et dans toutes ses parties, ainsì que le droit de pêche, seront absolument libres, sans préjudice des droits reconnus à l’Espagne par le présent Protocole, conformément aux déeclarations suivantes :

I[o0

Les autorités espagnoles ne pourront pas exiger à Pavenir que les navires et les sujets de l'Allemagne se ren- dant en toute liberté aux Archipels des Carolines et Palaos, ou d’un point à un autre de ces AÁrchipels sans distinction, ou de làdans toute autre partie du monde touchent avant ou après à un point désigné dans les Archipels ou ailleurs, qu’ils payent des droits quelconques ou se procurent une permission de ces Autorités, qui de leur côté s’abstiendront

de tout empêchement et de toute intervention dans le trafic g8usdit.

Il est bien entendu que les Autorités espagnoles n’empêcheront d’aucune manière et sous aucun prétexte Pimportation et l’exportation libre de tous genres de marchandises sans exception, sauf dans les points occupés et conformément à la déclaration III°, et que dans tous les points non occupés effectivement par l’Espagne, ni les navires, ni les sujets précités, ni ’‘eurs marchandises ne seront soumis à aucun impôt ou droit, ou payement quel- conque, ni à aucun règlement sanitaire on autre.

ITTo

Dans les points occupés par l’Espagne dans les Archi- pels des Carolines et des Palaos le Gouvernemeut espagnol pourra introduire des impôts et des règlements sanitaires et autres pendant loccupation efffective des points indiqués. Mais de son côté lEspagne s’engage à y entretenir !es établissements et les employés nécessaires pour les besoins du commerce et pour l’application des dits règlements.

I! est n¿anmoins expressément entendu, et le Gouvernue- ment Espagnol étant résolu de son côté à ne pas appliquer aux points occupés des règlements restrictifs, prend volon- tiers l’engagement, qu’il n’introduira pas dans ces points des impôts ni des droits eupérieurs à ceux fixés par les tarifs de lP’Espagne ou par les Traités ou Conventions entre l’Espagne et toute avtre Puissance. Il n’y mettra pas non plus en vigueur des règlements exceptionels applicables au commerce et aux sujets allemands qui jouiront s01s tous les rapports du même traitement que les sujets espagnols.

Afin de prévenir des réclamations qui pourraient résulter de Vincertitude du commerce à légard des points occupés et régis par des règlements et tarifs, le Gouvernement Espagnol communiquera dans chaque cas LPoccupation effective d’'un point dans les Archipels des Carolines et des Palaos au Gouvernement Allemand et en in- formera en même temps le commerce par une notification

ubliée dans les journaux officiels de Madrid et de Manille. G innt aux tarifs et aux règlements à appliquer aux points qui sont ou seront occupés par l’Espagne, il est stipulé qu’ils n’entreront en vigueur qu’après un délai de huit mois à partir de cette publication dans le journal officiel de Madrid.

Il est convenu qu’aucun navire ou sujet de l’Allemagne ne sera obligé de toucher à un des points occupés, ni en allant ni en revenant d’un point non occupé par l'Espagne, et qu’aucun préjudice ne pourra lui être causé pour ce motif i pour aucun genre de marchandises à destination pour un Ppoint non occupé des Archipels des Carolines et des Palaos.

Article 4me.

Les sujets allemands auront pleine liberté d’acquérir des immeubles et de faire des plantations dans les Archipels des Carolines et des Palaos, d’y fonder des établissements agricoles, d’entretenir tout espèce de commerce ect de Pas8er des contrats avec les habitants ct d’exploiter le s0ol dans les mêmes conditions que les sujets espagnols. Leurs droits acquis sont sauvegardés.

Les Compagnies allemandes qui jouissent dans leur pays des droits des personnes civiles, et notamment les Com- pagnies anonymes seront traitées au même pied que les susdits gsujets.

Les sujets allemands jouiront pour la protection de leurs personnes et de leurs biens, Vacquisition et la trans-

mission de leurs propriétées et pour l’exercice de leurs rofessions du même traitement et des mêmes droits que Jes sujets espagnols.

Article 5me.

Le Gouvernement Allemand aura le droit d’établir dans une des îles des Carolines ou des Palaos une station navale et un dépôt de charbon pour la Marine Impériale.

Les deux Gouvernements détermineront d’un commun accord le lieu et conditions de cet établissement.

Article 6me.

Si les Gouvernements d’Allemagne et de l’Espagne n’ont pas refusé leur adhésion au présent Protocole dans un délai L huit jours à partir d’aujourd’hui ou s’ils notifient leur adhésion avant ce terme par lentremise de leurs Représentants respectifs, les présentes déclarations entreront immédiatement en vigueur.

Fait à Rome le 17. Décembre 1885.

(L. S. (signé) Schlözer. (S. L) (signé) Le Marquis de Molins.

Um Se. Majestät den Kaiser als Jubilar-Oberst- JFnhaber des Königlich bayerischen 6. Fnfanterie- Regiments Kaiser Wilhelm, König von Preußen zu beglückwünschen, traf heute Vormittag eine Deputation gedahten Regiments, bestehend aus dem Regiments-Comman- deur Obersten Harrach, dem Oberst-Lieutenant Nürmberger, dem Hauptmann Gack sowie den Premier-Lieutenants Schlink und Hölzle, hier ein und stieg im Kaiserhof ab. Zur Führung der Deputation is der Major Freiherr von Loën vom 3. Garde- Regiment zu Fuß kommandirt worden.

Der Bericht über die gestrige Sitzung des Reichstages befindet sih in der Ersten Beilage.

Jn der heutigen (23.) Sißung des Reichs- tages, welcher der Minister für Landwirthschaft 2c., Dr. Lucius, sowie der Staatssekretär des Reihs-Schaßamts, von Burchard, nebst mehreren Bevollmächtigten zum Bundesrath und Kom- missarien desselben beiwohnten, theilie der Präsident dem Hause mit, daß an Vorlagen ein Geseßentwurf, betreffend die Rechtspflege in den deutshen Schußgebieten, eingegangen sei.

Das Haus trat hierauf in die Tagesordnung ein, deren erster egenstand die Fortseßung der ersten Berathung des Entwurfs eines Gesetzes, die Besteuerung des Zuckers betreffend, war.

Der Abg. Haerle hob hervor, daß das vorliegende Ge*ey, weit entfernt, den Beifall der landwirthschaftlichen Kreise zu finden, in denselben ernstlihe Bedenken hervorgerufen habe, wovon auch die Berathungen des deutschen Landwirthschafts- raths Zeugniß ablegen. Jede Erhöhung der Nübensteuer komme einer Erhöhung der indirekten Steuer gleih, welche auf den Konsum drüccke. Man sage zwar, daß diese Erhöhung feinen erheblihen Einfluß auf den Zuckerpreis ausüben werde. Aber sicher sei sie eine Station auf dem Wege zur Erhöhung des Zuckerpreises. Dem könne er niemals beistimmen, da in Deutschland vor Allem die Verpflichtung bestehe, auf eine Ermäßigung des Zuckerpréises hinzuwirken, um den Verbrauch 0A zu erhöhen. (Bei Schluß des Blattes \sprach Redner

ort.

Die soeben von der Königlichen Hofbuchhandlung von Mittler 4. Sohn „ausgegebene Rang- und Quartierliste der Königlich preußischen Armee für das Jahr 1886 schließt sich in Bezug auf Darstellung und Eintheilung des Stoffes an die herkömmliche Form an und weicht in ihrem Inhalt nur wenig von der vorjährigen ab, da die Armee oon wesentlichen organisatorishen Veränderungen nur bei dem Fngeaieur-Corps und den Pionieren berührt wor- den ist. Die höchste Kommandostelle dieser Waffe führt die neue Bezeichnung „General-Fnspektion des Jngenieur- und Pionier-Corps und der Festungen“; unter demjelben bestehen wie früher 4 Fngenieur-Znspektionen, aber in veränderter Zu- sammen}eßung, da von En die 4 Pionier-Jnspektioneit abgezweigt und in 2 Pionier-Jnspektionen mit je 8 Bataillonen umgeformt worden sind. Bei dem 1. Armee-Corps ist eine Kavallerie-Division und eine 1. Landwehr-Juspektion, bei dem IT. Armee-Corps eine 2. Landwehr-Jnspektion als neu er- richtet rine, Bei dem Reserve - Landwehr- Regiment Berlin isl die Zweitheilung in ein Landwehr-Regiment Berlin I und Berlin 17 eingetreten. Außerdem haben einige Ver- änderungen in der Abgrenzung der Compagniebezirke bei mehreren Landwehr-Bataillonen stattgefunden. Ju den oberen Kommandostellen fand ein Wechsel siatt: hei der 3. Armee- Inspektion, dem T. und XV. Armee-Corps, ebenso wechselten die Kommandeure der 1. Garde-Division, der 2., 4., 9., 12. 15., 29. Division und der Kavallerie-Division des XV. Armee- Corps. Die Kommandantur von Kassel ist eingegangen. Von höheren Offizieren verlor das Heer: Se. König- lihe Hoheit den General - Feldmarschall Prinzen Friedri Carl, Se. Königlihe Hoheit den General - Obersten von der Kavallerie, Prinzen August von Württemberg, den General-Feldmarschall Freiherrn von Manteuffel, die Generale der Jnfanterie, O Karl Antcn von Hohen- zollern, Vogel von Falckenstein, von Stülpnagel, von Gott- berg und von Treskow, à la suite des Regiments Nr. 96. Durch den Tod verloren ihre Chefs: das 8. Brandenburgische «Fnsanterie-Regiment Nr. 64, das 1. Leib-Husaren- und das Brandenburgische Husaren-Regiment Nr. 3 (Zieten - Husaren), Se. Königlihe Hoheit den Prinzer. Friedrih Carl, das 5. Dragoner - Regiment den Feldmarschall Frei- herra von Manteuffel, das Regiment Se. Königliche Hoheit den Fürsten von Hohenzollern, das 56. Regiment den General Vogel von Falckenstein, das 10. Ulanen - Regiment Se. Königliche Hoheit den Prinzen August von Württemberg, das 15. Ulanen-Regiment Se. Majestät den König Alfons XI?. von Spanien. Die Zahl der Feldmarschälle ist im Laufe des Vorjahres auf zwei zusammengeshmolzen. Die Armee zählt gegenwärtig an höheren Offizieren: 51 Generale, 88 General-Lieutenants, 118 General-Majors, 262 Obersten, 292 Oberst-Lieutenants und 1105 Majors.

Der Abonnent einer verbotenen sozialdemokratischen Zeitschrift, welcher drei oder noch mehr bestimmte Mitleser hat und diesen die peits rift zugänglih macht, ebenso die an dieser Cirkulation bewußt betheiligten Mitleser machen sich nah einem Urtheil des Reichsgerichts, IIT. Strafsenats, vom 26. Oktober v. J., dadurh der Verbreitung einer verbotenen sozialdemokratishen Druckschrift im Sinne des §8. 19 des Sozialistengeseßes schuldig.

Das Squlgeschwader, bestehend aus S. M. Schiffen „Stein“, „Moltke“, „Sophie“ und „Ariadne“,

Geschwaderchef : Kapitän zur See und Kommodore Stenzel, ij am 11. Januar cr. in St. Vincent (Westindien) eingetroffen und beabsichtigt am 16. de}. M. die Reise fortzuseßen.

Liegniß, 9. Januar. An dem aus Anlaß der Jubiläums feier veranstalteten Festdiner der Offiziere des Königs-Grenadier-Regiments nahmen, wie dag „Sta dtblatt“ mittheilt, verschiedene ehemalige Offiziere des Regiments Theil. Es wurde nur ein Toast ausgebracht, und zwar durch den Obersten Malotki von Trzebiatowski auf Se. Majestät den Kaiser und König. Brausend ertönte das Hoch auf den allerhöchsten Chef des Regiments, während die Regimentsmusik die Nationalhymne intonirte. Der Oberst verlas darauf die verschiedenen Gratulations\{hreiben und Depeschen. Die dadurch hervorgerufene freudige Stimmung steigerte sich zur Begeisterung, als eine Depeshe Sr. Majestät des Kaisers eintraf, welche nachstehenden Wortlaut hatte:

„Berlin, Palais, 3 Ubr 24 Minuten Nachmittags. An das Kommando des Königs-Grenadier-Negiments (2. Westpreuß.) Nr. 7. Ich erfahre, daß Mein Regiment heute den Tag begeht, an welchem es seit 25 Jahren Meinen Namen trägt, neben dem des 7. und 2. Westpreußischen. Ich kann es niht unterlassen, dem braven MNe- giment Meinen herzlihen Dank für die Erinnerungsfeier hiermit aus- zusprechen, und kann Mir Glück wünschen, daß dasselbe unter Meinem Namen den Ruhm glorreih bewährt hat, den cs sich in den Be- freiungskriegen von 1813 bis 15 und 1848 unter {weren Kämpfcn

errungen hatte. Wilhelm.“

Abends begatinen die Festlichkeiten für die Mannschaften. Sämmtliche Lokale waren festlich ges{chmüdckt. Nach der Polo- naise hielten die betreffenden Compagnie-Chess auf die Bedeu- tung des Tages hinweisende Ansprachen, welhe mit einem Hoch auf den Kaiser s{lossen. Ferner wurde die oben mit- getheilte Depesche Sr. Majestät verlesen und jubelnd begrüßt.

Bonn, 9. Januar. (Köln. Ztg.) Das 1. Rheinische Husaren-Regiment Nr. 7 beging gestern die Feier des Tages, an welchem dasselbe vor 25 Jahren seinen Ehrennamen als E N erhielt. Schon am Abend des vorhergehenden Tages waren die Kasernen des Regiments festlich geshmüdckt und beleuchtet worden, und das Offizier: Corps empfing in seinem Kasino die zahlrei erschienenen früheren Offiziere des Regiments. Unter den Leßteren befand sich Prinz Heinrih von Hessen und bei Rhein, Commandeur der 25. Division, 1866 etatsmäßiger Stabs- offizier des Regiments. Um 11 Chr, heute Vormittag, fand im Hofe der neuen Kaserne des Regiments vor dem Köln: Thor eine Parade statt, die der Prinz von Hessen abnahm. Vor Beginn des Vorbeimarshes in Zügen hielt der Regiments - Commandeur, Oberst von Colomb, eine Ansprache, in welcher er der Bedeutung des Tages gedachte, an welhem vor 25 Fahren der Hohe Chef d°s Regiments erklärt hatte, daß Sein Regiment, dessen Chef Er als Prinz-Regent bereits im Jahre 1857 ge- worden war, Jhm auch nah dem Antritt Seiner Regierung als König verbleiben solle. Der Nuhmesthaten des Regiments in den beiden leßten Kriegen wurde gleichfalls Erwähnung (En und am Schluß Sr. Majestät ein Hoch ausge- raht. Der Abgesandte des Kaisers, der Commandeur des VIII. Armee-Corps, Freiherr von Loë, traf um 12 Uhr mit Gefolge zum Feste hier ein; Jhre Majestät die Kaiserin hatte ein Glückwunsch-Telegramm gesandt, das mit lauter Freude begrüßt wurde. Zahlreiche andere Glückwünsche von früheren Dffizieren des Regiments waren gleihfalls eingetroffen. Nachmittags fand im Offiziers- Kasino ein Festessen und Abends in der Beethovenhalle eine Festlichkeit der Mannschaften statt. Der Verein der früheren Könizs-Husaren hatte eine besondere Feier des Tages ver- na L und die Stadt bezeugte ihre Theilnahme dur Fahnen- \{chmuck.

Vayern. München, 11. Januar. Die „Allg. Ztg.“ m:ldet: Durch Armeebefehl vom 16. Januar 1861, gezeichnet von des höchstseligen Königs Maximilian Il. Majestät und zegengezeihnet von dem damaligen Kriegs-Minister von Lüder, wurde das am 2. Fanuar desselben Jahres durch den Tod König Friedrih Wilhelms IV. vakant gewordene 6. Jnu- fanterie-Regiment Sr. Majestät dem König Wil- helm von Preußen verliehen, dessen Namen das Regiment seit diesem Tage zu führen hat; seit dem 12. März 1871 heißt das Regiment „Kaiser Wilhelm, König von Preußen“. Fn diesen Tagen nun werden es 25 Jahre ¡eit Erlaß dieses hochbedeutsamen Armeebefchls, und aus diesem Anlaß wird sich eine Deputation des genannten Regiments nach Berlin begeben, um dem Erlauchten Regiments-Fnhaber die Glückwünshe des Regiments zu über- bringen.

Sachsen. Dresden, 12. Fanuar. (W. T. B) Die Zweite Kammer genehmigte heute den Ankauf von drei nothleidenden Freiberger Erzgruben für insgesammt 25376 000 J und bewilligte 100000 M als Betriebskapital und 460 000 s zu nothwendigen Herstellungen in den Gruben.

Württemberg. Stuttgart, 12. Januar. Der „Staats-Anzeiger für Württemberg“ meldet: „Mit Zustim- mung der beiderseitigen hohen Eltern' und mit gnädigster Einwilligung Sx. Majestät des Königs und Sr. Durchlaucht des regierenden Fürsten zu Schaumburg-Lippe haben sih Se. Königliche Hoheit Prinz Wilhelm von Württemberg mit Fhrer Durchlauht der Prinzessin Charlotte zu Schaumburg-Lippe verlobt. Die hohe Braut, geboren den 10. Oktober 1864, ist die Tochter des Prinzen Wilhelm zu Schaumburg-Lippe zu Nachod in Böhmen und der Prinzessin Bathildis, einer Tochter des verstorbenen Prinzen Friedrih von Anhalt. Se. Majestät der König sind mit der ganzen Königlichen Gn nie dur diese Verbindung mit innigster Freude, welche sicher auch im Lande den lebhaftesten Widerhall finden wird, erfüllt und egen die Zuversicht, daß der Entschluß des Prinzen zum Wohle des Landes gereichen werde,“

Sachsen-Coburg-Gotha. Gotha, 12. Januar. (Goth. Ztg.) Der Herzog ist gestern Abend hier eingetroffen. Die erzogin verläßt shon im Laufe dieses Monats Coburg, um sich nah Nizza zu begeben.

Oesterreich-Ungarn. Wien, 11. Januar. (Wien. Abdp.) Der nieder Serre ee Landtag erledigte in seiner heutigen Sißung eine Reihe wichtiger Vorlagen, darunter die E oûrte, betreffend die Theilung gemeinschaft- liher Grundst ücke und die Arrondirung der Waldgrenzen, ferner die Vora nschläge für die Volks- und der gewerb- lihen Fortbildungs\hulen. Morgen findet wieder eine

Sißung des Landtages statt.

V 12, Jettar. (W. T. B.) Das Unterhaus begann heute die Budgetdebatte. Der Finanz-Minister erläuterte die einzelnen Budgettitel und hob hervor, daß die Staatseinnahmen des Vorjahres bei den meisten Posten den Voranschlag überstiegen hätten. Die Grundsteuer habe ein Plus von 3 Millionen, die Verzehrungssteuer ein Plus von einer Million ergeben. Die Berathung wird morgen fortgeseßt.

Großbritannien und Frland. London, 11. Januar. (Allg. Corr.) Es steht nunmehr fest, daß die Königin das Parlament am 21. d. in Person eröffnen wird.

Am Sonnabend hielt das Kabinet wiederum eine längere Sitzung, in welcher der Entwurf zur Reform der Lokal-Regierungen von England, Schottland und Jrland den Hauptgegenstand der Erörterung bildete. Der Präsident des Lokal-Regierungsamts, Mr. Balfour, wurde, obwohl er niht wie sein Amtsvorgänger, Sir Charles Dilke, dem Kabinet angehört, zu der Sißung hinzugezogen, um den Ministern mit Fnformation und Rathschlägen über den Gegen- stand seines Ressorts zur Hand zu gehen. Sämmtliche Mit- glieder des Kabinets waren zugegen mit Ausnahme von Lord Carnarvon, der in Frland bleibt. Es ist die Rede davon, daß Lord Carnarvon infolge mißlicher Gesundheit den irischen Vice-Königs-Posten in Bälde niederlegen werde. Ferner werde auch Sir W. Hart-Dike, der Staatssekretär für Jrland, demissioniren und durch Mr. Stanhope, gegenwärtig Präsident des Handelsamts, erseßt werden. :

Sir Edward Thornton begiebt sih in wenigen Tagen nah Konstantinopel, um seinen Posten als britischer Botschafter bei der Pforte anzutreten. Sir William White, der bisherige Vertreter Großbritanniens in Kon- stantinopel, kehrt auf seinen früheren Posten in Bukarest zurü, da die Botschaster-Conferenz über die rumelische Frage niht wieder zusammientritt.

Aus Birma wird berichtet :

Mandalay, 8. Januar. Die Flottenbrigade kehrt heute nach Nangun zurü. Der Ober-Kommissär von Briti®\ch- Birma, Mr. Bernard, wird am 15. d. nah Rangun zurückehren. Ein kleines Truppencorps is abgeschickt worden, um den cebellishen Prinzen Mynzindine, der sih sammt seinem Anhange 10 Meilen nördlich von Mandalay aufhält, zu umzingeln

und gefangen zu nehmen.

12. Januar. (W. T. B.) Beide Häuser des Parlaments traten heute zusammen. Jm Unterhause wurde der Deputirte für Warwick, Peel, einstimmig zum Sprecher gewählt. Namens der Parnelliten erklärte M'Carthy: dieselben wollten gegen die Wahl keinen Ein- jpruh erheben, müßten sih jedoch gegen die von Peel bei verschiedenen Anlässen gezeigte Parteilichkeit verwahren. Peel nahm die Wah! an. Die Sibungen beider Häuser wurden auf morgen vectagt.

Nach einer offiziellen Depesche hat General Prender- gast am 6. d. Bhamo verlassen und ist am 10. d. nah Mandalay zurückgekehrt. Jun Bhamo herrshte Ruhe und hat die Bevölkerung ihre gewöhnliche Beschäftigung wieder aufgenommen.

__ Frankreich. Paris, 12. Januar. (W. T. B.) Jn der heutigen Sißung der Deputirtenkammer hob der Alters-Präsident Louis Blanc in seiner Ansprache die Nothwendigkeit für die Republikaner hervor, sih cng zusammen- zuschließen, um die Stabilität der Regierung zu sichern; er zollte daun der Wiederwahl des Hrn. Grévy Beifall und for- derte s{lieflich die Kammer auf, sich mehr mit den Geschäften des Landes und weniger mit Politik zu befassen. Die Kammer schritt darauf zur Präsidentenwahl und wählte Floquet mit 243 von 298 abgegebenen Stimmen wieder. Die ganze Nechte enthielt sich der Abstimmung. Zu Vize-Präsidenten wurden de la Forge, Lefèvre und Buyat wieder und an Stelle des zum Landwirthschafts-Minister ernannten Develle Casimir Perier neu gewählt.

__Jm Senat sprach sich Carnot als Alterspräsident in ähnlicher Weise aus wie Louis Blanc in der Kammer und beglückwünschte den Senat zur Bewilligung der Tongking- ne Die Sizung des Senats wurde dann bis Donnerstag vertagt.

Dem „Temps“ zufolge wird Paul Bert als französi- {her Minister-Resident für Annam und Tongtins nah Hue gehen. Dasselbe Blatt schreibt : bevor eine Ent- scheidung darüber getroffen werden könne, ob die für 1889 in Aussicht genommene Ausstellung eine Welt-Ausstellung jein solle, sei es nothwendig ¿zu wissen, ob die auswär- tigen Negierungen an einer solchen sich betheiligen wür- den. Die Vertreter Franfreichs im Auslande ständen im Be- griff, die Regierungen, bei denen \ie beglaubigt find, darüber zu befragen.

, Spanien. Madrid, 12. Januar. (W. T. B.) Nach- rihten aus Cartagena zufolge herrscht dort fortgeseßt Ruhe. Der a des verwundeten Generals Fajardo ist zwar bedenklich, doch noch nicht hoffnungslos. Mehrere Aufrührer

sind gefangen genommen worden und werden nach der Strenge des Geseges bestraft werden. i

di Serbien. Belgrad, 12. Januar. (W. T. B.) Der König ist heute mit seinem militärischen Gefolge nah Ni\ch

abgereist; der Minister Garaschani Got Ri / das Geleit. ster Garaschanin gab dem König bis Nalja

_ Rußland und Polen. S t Petersbur D N

a t len. St. / rg, 13. Januar. E B.) Die Kaiserlihe Familie ist gestern Abend zu t Aufenthalt hierher übergesiedelt.

i Fin Kaiserlicher Erlaß bestätigt den Großfürsten Michael in der Würde des Präsidenten des RNeichs- Ba für 1886. Dur weitere Kaiserliche Erlasse werden der Geheimrath Durnowo, unter Enthebung von en unt als Adjunkt des Ministers des JFnnern, zum Mit- N E und Geheimrath Fürst Gagarin, bisher Gouverneur des Gouvernements Rjäsan, zum Adjunkten des Ministers des Junern ernannt.

G Das Neichsbudget für 1886 weist an ordent- ichen Staatseinnahmen 787 463 691 Rbl. und an or- dentlichen Staatsausgaben 812 751 030 Rbl., somit ein Defizit I 29 287 000 Rbl. auf. Außerdem sind noh an außer- ordentlichen Staatsausgaben für den Bau von Eisenbahnen

und Hafenbauten 52643240 Rbl. eingestellt, ebenso wie das Defizit, aus den außerordentlichen Hilfs- mitteln zu decken sind. Das Exposé des Finanz- Ministers erklärt das Defizit für eine Folge der gegen- wärtigen Krise in Handel und Jndustrie, von welcher, ebenso wie Rußland, auch andere westeuropäische Reiche heimgesucht seien. Der Finanz-Minister bezeichnet es als unthunli, das Gleichgewiht im Budget durch sofortige Steuer- erhöhung oder durh Ausschreibung neuer Steuern her- beizuführen, versichert aber: die Deckung des Defizits sowohl wie der außerordentlichen Ausgaben werde niht {wer fallen, indem die Mittel hierzu theilweise schon baar vorhanden seien, theilweise einfließen müßten und theilweise durch Kredit:- Operationen realisirt werden könnten, welche bei der gegen- mEEgen Lage des russischen Geldmarkts durchaus ausführbar erschienen.

Amerika. Washington, 12. Januar. (W. T. B.) Eine Depesche des Journals „World“ aus Washington meldet: Die Vorlage wegen Suspension de: S ilber- Ausprägung habe keine Chance, während der Session des gegenwärtigen Kongresses angenommen zu werden. Die Re- präsentantenkammer sei der Vorlage entschieden abgeneigt. Die Staaten New-York, New-Jersey und Neu-England hätten sih energisch für die Vorlage ausgesprochen, in den anderen Staaten sei aber die öffentlihe Meinung getheilt oder ent- schieden gegen die Suspension.

Asien. (Allg. Corr.) Ein Telegramm aus Jeddah, vom 9. d., meldet, daß in Folge des Umsichgreifens des Araber-Aufstandes im Hedjaz 1000 Mann tür- kishe Truppen von Konstantinopel zur Verstärkung der Garnison der Provinz angekommen seien. Alle nah Mekka führenden Straßen sind versperrt, ausgenommen in der Um- gegend von Jeddah.

welche,

Afrika. Egypten. Kairo, 10. Januar. (Allg. Corr.) General-Lieutenant Sir F. Stephenson ist heute Morgen von Wady Halfa nach Assuan abgereist wo er am nächsten Mittwoch erwartet wird.

Dem „Daily Chronicle“ wird unterm 10. d. M. aus Kairo gemeldet: Ermuthigt dur den britischen Rückzug, der selbst hier sehr allgemein dem Umstande zugeschrieben wird, daßdie Engländer außer Stande sind, die vorgeschobeneren Posititionen zu behaupten, hat der Feind seinen Mar\ch nordwärts wieder aufgenommen. Er bewcgt sih westlich vom Nil längs der Darfur-Straße und dringt gegen Abri vor. Es dürfen daher weitere Kämp fe erwartet werden.

Das egyptishe Budget, welches abgeschlossen, aber noch nicht veröffentliht ist, weist, wie man der „Times“ tele- graphirt, befciedigendere Ergebnisse auf, als man erwartet hatte. Die Einnahmen sind die größten, welche jemals erzielt wurden. Dies ist hauptsählich den Zoll-Einkünften zuzu- schreiben, deren Ertrag den Durchschnitt der vorhergehenden fünf Jahre um 186 000 Pfd. Sterl. übersteigt. Das Budget resultirt in einem Ueberschuß von 806 006 Pfd. Sterl, von welchem die Defizite der Domänen- und Daira-Verwaltung 500000 Pfd. Sterl. absorbiren, sodaß 300 000 Pfd. Sterl. verbleiben. Jn diesem Resultat sind die Kosten der Okkupations - Armee mit- inbegriffen; die Sudan-Ausgaben, die ein Sonderbudget bilden, werden jedoch aus der Million gedeckt, die aus der neuesten Anleihe dafür ausgeseßt ist. Der Ueber- huß von 300000 Pfd. Sterl. bleibt unrerausgabt bis Ende 1886, worauf die Ueberschüsse der zwei Zahre hinreichenden- falls im Einklange mit der Finanzkonvention zur Zurück- zahlung der von den Coupons provisorish abgezogenen 5 Proz. verwendet werden ; von dem nach diesem Abzug etwa verblei- benden weiteren Ueberschuß wird eine Hälfte der Staats- shulden-Tilgungskasse zur Fundirung einer Anleihe und die andere der Negierung für Verwaltungs2wecke überwiesen werden. Wenn das laufende Jahr nur einen Uebershuß von 100 000 Pfd. Sterl. erzeugt, kann der Abzug aus dem Coupon zurücfgezahlt und die Finanz-Convention mithin vermieden

werden. :

11. Januar. (Allg. Corr.) Das „Reutersche Bureau“ meldet: Der nue französishe divplo- mati sche Agent, M. Taillandier, wurde heute früh 1m Abdin-Palast von dem Khedive in einer Audienz empfangen und überreichte Sr. Hoheit sein Beglaubigungs- schreiben. Von beiden Seiten wurden freundlihe Ver- sicherungen abgegeben. Wie es heißt, ist M. Taillandier instruirt worden, eine versöhnlichere Politik als sein Vor- gänger, M. Barrère, zu verfolgen, dabei jedoch gleichzeitig die französischen Fnteressen in Egypten im Auge zu behalten.

Zeitungsstimmen.

_ Die „Magdeburger Zeitung“ fonstatirt, daß die DPppositionspresse sih mit ihren Artikeln gegen das Branntwein- monopol „in merkwürdiger Weise“ widerspreche, und illustrirt dies an Auslassungen, welche den in Aussicht genommenen Ankaufspreis von 30—40 pro 100 1 rohen Kartoffel- Branntwein betreffen. Die „Freisinnige Zeitung“ äußerte nämlich hierüber :

_ eGegenwärtig beträgt der Marktpreis für den Hektoliter Kartoffel- spiritus 38 #, was nah Abzug der Steuer dem Brenner einen Erlö8 von 22 H gewährt. Unter dem Monopol sollen den Kartoffelbrennern dagegen ¿wischen 30 und 40 Æ je nah der jährlichen Festseßung des Bundesrathes gezahlt werden. Der Brenner soll also 8 bis 18 M für den Hektoliter vom Monopol mehr erhalten, als er egenwärtig im Handel bekommt. Bei einer Produktion von beispielsweise 9 Millionen Hektoliter Kartoffelspiritus erhalten also die 4000 Kar- toffelbrenner Norddeutschlands durch das Monopol ein Jahresgeschenk für ihre Brennereien im Betrage von 3 Millionen X 8 = 24 Mil- lionen bis 3 Millionen X 18 = 54 Millionen Mark. Da die vor- handenen Brennereien ein Necht auf Absatz in ihrem bisherigen Um- fang erhalten, so würde damit der Werth der betreffenden Güter sich um Hunderttausende erhöhen.“ :

Dagegen meint die fortschrittlihe „Breslauer Zeitung“: „Und der Preis, den der Brenner erhält? Auch mit diesem sieht es, wie der Berliner zu sagen pflegt, brenzlih aus. Für die Gestaltung des Tarifs foll bis auf Weiteres die Maßgabe gelten, daß bei Kartoffel- branntwein ein Preis von mindestens 30 und höchstens 40 4 für das Hektoliter bezahlt wird. Der Durchschnittspreis war an der Breslauer Börse in den leßten 10 Jahren 50 M (Genau 49,9, nämlich 1876: 47,05, 1877: 50,29, 1878: 50,73, 1879: 52,09, 1880: 59,09, 1881: 53,21, 1882: 48,01, 1883:.52,16, 1884 : 46,13, 1885 : 40,30.) Von dicsem Preise gehen 15 K Steuer ab, eigentlich weniger, da thatsählih mehr als 89% Spiritus ge- zogen werden, es bleibt also cin Durhschnittswerth des unversteuer- ten Produktes von 35 4, während dos Reich sich vorbehält, nur 30 Æ zu geben. Mithin heißt das Monopol in dieser Gestalt besten Falls, dic s{le{chten Preise in Permanenz zu c-klären, die wir

in den leßten Jahren gehabt haben. Und damit sollten die Herren Landwirthe und Brenner sich zufrieden erklären ?

_ Eine dritte Berehnungéart gab die „Vossishe Zeitung* zum Besten: „Die Preisforderung der Brennerei-Interessenten ist aller- dings Seitens der Regierung angenommen worden. Der Dürchschnitts- prets von 39 H per Hektoliter Nohspiritus ist nit dem letztjährigen Durschnittspreis (41,73 M brutto), sondern dem Durchschnittspreis der leßten 10 Jahre (51,5 Æ brutto) entnommen, wie das Organ der Interessenten es verlangte. Auf 51 M abgerundet und ein Schwanken nach oben und unten um 5 # angenommen, ergiebt dieser Preis einen Minimalsaß von 46 Æ, oder nach Abzug der Steuer (16 M) als Anfaufspreis für die Monopolverwaltung im Minimum 30 M, im Durchschnitt 35 , im Maximum 46 M, wie im Entwurf fest- gefeßt ist. Das jetzige Preisnivreau ist durch die Ueberproduktion der Brenner selbst herbeigeführt worden; die Erhöhung desselben auf das Niveau früherer Jahre, also eine Prämie für dieselben, der niht ein- mal das Aequivalent einer entsprechenden Produktionsverminderung gegenüber steht. Selbst wenn der Bundesrath nur den Monopol- preis von 30 Æ gewährt, zahlt das Reich den Brennern eine baare Subvention von 36 Millionen Mark.“

Die „Magdeburger Zeitung“ meint dazu: „Das dürften vorläufig in einer Frage der Widersprüche genug sein und den Interessenten demnach ein gut Stück Arbeit bevorstehen, damit {ließli auf sicherer Grundlage die Ent cheidung gefällt werden kann.“

Der „Hannoversche Courier“ sagt in einer „Deutschland am Anfang des Jahres 1886“ überschriebenen Betrachtung :

Was die innere Lage Deutschlands betrifft, so kann man auc da mit Befriedigung auf die Fortschritte der Einigung in den ersten beiden Dezennien zurücblicken.

Durch das Gesetz über die Krankenkassen und über die Unfallver- sicherung der Arbeiter ist der großartige Versuh unternommen, die unleugbare Nothlage der arbeitenden Klasse zu lindern und die dem Staat entfremdeten Arbeiter diesem wieder zu gewinnen.

,_ Daß dieser Versuch gemacht ist, danken wir vor Allem dem Fursten Bismarck; wenn diese humanen Bestrebungen zu einem Er- folge, zu günstigen Resultaten führen, so werden noch spätere Gene- rationen den genialen Urheber und furhtlosen Vorkämpfer dieser Jdce segnen.

Die Einigung der Nation ist somit in den wesentlichsten Punkten vollzogen oder doch wenigstens angebahnt, und die Kompetenz der cin- zelnen Bundesstaaten auf diejenigen Gebiete zurückgedrängt, die einer gleichartigen Regelung für die ganze Nation nicht so dringend bedürfen.

In dem mätigsten deutschen Bundesstaat Preußen sind im Laufe dieser zwei Dezennien zwei großartige legislatorishe Aufgaben durch- geführt, welche von dem wesentlichsten Cinfluß auf die ganze innere (Fntwidelung sein werden, die Verstaatlihung der Eisenbahnen und die Reform der Verwaltung mittelst größerer Dezentralisation und Selbständigkeit der Provinzen, mittelst Heranzichung des Laien- elements und Einführung der Verwaltungsgerichtsbarkeit. Die Reform eritreckt sih jeut hon auf den größten Theil der Provinzen und wird bald die ganze Monarchie umfassen.

Kurz, wir sehen überall cin thätiges Vorwärtsstreben und Schaffen in Preußen wie im Reich, eine Organisation drängt die andere, und es ist keine leihte Aufgabe für die Beamten und die Bürger des Staats, die neuen Geseßze und Institutionen kennen zu lernen, geistig zu durchdringen und sich in sie hbineinzuleben.

Aber nicht überall bictet unsere innere Lage einen so freudigen Anblick dar, wie auf dem Gebiete der Gesetgebung.

Die politischen Parteien in Deutschland liegen unter sich und mit der Regierung im heftigsten Hader, die Oppofitionsparteien, die ultra- montane Partei, die Polen, Elsäfser, Dänen, Partikularisten, die tief- verstimmte freisinnige Partei und die dem Staat feindlich gegenüber- stehenden Sozialdemokraten bilden die Mehrbeit im Reichstag, die regierungsfreundlichen Parteien, die Deutsh- und Freikonservativen mit den Nationalliberalen, sind ihnen an Zahl niht gewachsen

Ministerialblatt für die gesammte innere Verwa l- tung in den Königlich preußischen Staaten. Nr. 11. Inhalt : T. Allgemreine Verwaltungssachen. Zweiter Nachtrag zu den Ausführungsbestimmungen über das Staats\{uldbuch. Ablehnung cines Antrages auf Eintragung anstößiger Vornamen in das Standes- register. Behörden und Beamte. Termin zur Zahlung von Wiisengeld für ein nah dem Tode des Vaters geborenes Kind. Ueberweisung von Dienstwohnungen an Beamte. Verwaltung der Kommunen, Korporationen und Institute. Vertretung eines minder- jährigen Rittergutsbesiters auf dem Kreistage. Krankenversicherung der Arbeiter, Mehrbelastung von Kreistheilen. Führung eines Unfallverzeicnisses. Nichtwählbarkeit von Beamten als Abgeord- nete zum vierten Stande des Rheinischen Provinzial-Landtags. Zu- wendungen an Stadtgemeinden, welche zu Gunsten höherer Schulen \chenkungsweise gemacht werden. Polizeiverwaltung. A. Gewerbe- polizei. Kleinhande! mit Spirituosen, Zubehör zur Gast- und Schank- wirthschaît. Beherbergung von Reisenden, welche fein Unterkom- inen finden können. Druckschriftenkolportage. B. Sicherheits- polizei. Handhabung der Sitrafbestimmungen zur Unterdrückung der Reblauskrankheit, Maßregeln zur Herbeiführung einer größeren æeucrsicherheit in Theatern. C. Gendarmerie. Tagegelder für zum Militärersaßgeschäft kommandirte Gendarmen. D. Gefängnißwesen, Straf- und Besserungsanstalten. Anzeige von Personal-Veränderun- gen bei den Stellen der Hausväter 2c. Uebersicht von den in Zwangserziehungen untergebrahten verwahrlosten Kindern. Ver- waltung der öffentlichen Arbeiten. Fortcewährung von Remunera- tionen an zu Militärübungen einberufene Hülfsarbeiter der allgemei- nen Bauverwaltung. Verwaltung für Landwirthschaft, Domänen und Forsten. Vertragsbedingungen bei Ausführung von Hohbauten. Militär- 1nd Marine-Aagelegenheiten. Nachkragsverzeihniß höhe- rer Lehranstalten, welche zur Ausstellung von Zeugnissen für den ecin- jährig-freiwilligen Dienst bereWtigt find. Behandlung von Aus- ländern, welche irrthümlih zum Militärdienst ausgehoben werden. Kontrole über Einjährigfreiwillige, welche ihren Geburtsort“ verlassen. Vorbesihtigung und definitive Abshäßung von Flurschäden dur dieselben Personen. j

Landtags - Angelegenheiten.

__ Esfen, 11. Januar. (Föln. Ztg.) Der Ober-Bürgermeister Hache, Mitglied des Herrenhauses, ist heute Abend 8 Uhr .im Sißungssaale der Stadtverortneten plößzlih gestorben.

Statistische Nachrichten.

Das Novemberheft zur Statistik des Deutshen Reichs ver- öffentliht unter der Ueberschrift: „Die Branntweinbrenncrei und die Branntweinbesteuerung im deutschen Zoll- gebiet während des Etatsjahres 1884/85“ cine Reibe von Uebersichten und Tabellen, welche auf das deutshe Branntweinsteuer- gebiet und auf das Großherzogthum Luxemburg Bezug haben, nebft einem Auszug aus den Angaben über die Branntweinbesteuerung in Bayern, Württemberg und Baden, d. h. denjenigen deutschen Staaten; in welchen diese Besteuerung nach Artikel 35 der Reichsverfassung der Landesgesetzgebung vorbehalten geblieben ist. Aus den betreffenden Ermittelungen für das Reichs steuergchiet ist kurz Folgendes zu entnehmen: Während des Etatsjahres 1884/85 sind 30 409 Brennereien. und zwar 3916 in den Städten und 26 493 auf dem Lande, im Be- triebe gewesen (gegen 32518 im Vorjahre), von denen 7205 (7241 im Vorjahre) hauptsächlich mellige Stoffe (Kartoffeln und Getreide),

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