IL convenait que nous adressions cette réponse officielle a V. H. pour son information, en la priant de vouloir bien la communiquer aux Représentants des Puissances aceréditées à Pékin. Le Prince et les Ministres du Lsongli Vamen. A Son Excellence Monsieur Cologan, Ministre 4 Espagne, Doyen du Corps Diplomatique à Pékin.
Note des Doyen an das Tsungli Yamen. Pékin, le 25 mai 1900.
J'ai Thonneur d'adresser à V. A. t à V. V. E. R. le texte de la resolution prise aujourd'hui par les keprésentants Etrangers:
Le Corps Diplomatique constate que la d6épéche du Psongli Lamen en date du 24 de ce mois ne répond pas A la question pose par les Représentants des Puissances Etrangères dans leur döpéche du 21 de ce mois.
Le PTsongli Vamen déclare que les procèdèés adoptès par le Gouvernement 1Impérial pour la rèépression des Boxeurs“ concordent dans leurs grandes lignes avec jes idées exprimèées par les Ministres acerédités à Pékin.
U ne dit pas s'il a accepté toutes ces mesures.
Le TäSongli amen ajoute qu'il a demandé qu'un nouveau décret ordonne au Vice -Roi du Tcheli ainsi qu'anx divers Vamens charges de l'administration de la Gapitale de prendre immèédiatement des mesures efficaces, sans qu'il soit permis de se couyrir par de vaines paroles.
Cet édit n'est encore ni publis ni communiqus aux ministres étrangers.
Le Corps Diplomatique demande que les mesures qui auraient été prises conformément à sa dépéche du 21 1ni soient immédiatement communiquées ainsi que l'édit prèécitè.
Veuillez et. sign. B. J. Colo gan. S. A. J. le Prince et L. E. les Ministres du IsSongli Vamen.
Antwortnote des Tsungli Jamen vom 21. Mai 1900 auf die Note des Doyen vom 26. Mai 1900.
Le 28 de la 45 lune de la 265 année Kouang-Siu (28 mai 1900), nous avons recu de V. E. lla dpéche suivante:
Jai Fhonneur d'adresser à V. A. et à V. V. HK. E. le texte de la résolution prise aujourdhui par les Repré- sentants Etrangers.
Le Corps Diplomatique constate que la dépéche du PTsongli Vamen en date du 24 de ce mois ne répond pas à la question pose par les Reprèésentants des Puissances Etrangères dans leur dépéche du 21.
L TsSongli Vamen declare que les procèdes adoptès par le Gouvernement Impérial pour la répression des Boxeurs concordent dans leurs grandes lignes avec les idées exprimées par les Ministres accréditès à Pékin.
U ne dit pas s'sil à accepté tontes ces mesures.
Le Fsongli Vamen ajoute qu'il a demands qu'un nouveau décret ordonne au ViceRkoi du Tscheli ainsi qu'aux divers Vamens charges de l'administration de la Gapitale, de prendre immèdiatement des mesures efficaces sans qu'il soit permis de se convrir par de vaines paroles.
Get éêdit n'est encore ni publis ni communiqué aux Ministres Etrangers.
Le Corps Diplomatique demande que les mesures qui auraient étèé prises conformément à sa döpéèche du 21 Uni soient immédiatement communiquées ainsi que l'sdit prècité.“
En ce qui concerne la question des „Boxeurs“ pré- csdemment à la date du 19 de la 43 lune (17 mai) avait eté recu le décret Impérial suivant:
„Nous venons d'apprendre qu'à l'intéèrienr de la Ca- pitale et an deéhors des individus malfaisants se convrent du nom de „Société des Boxeurs“ pour afficher partout des placards et jeter, par des rumeurs, le trouble dans le coeur de la population. Nous craignons profondément qu'il n'en résulte peu à peu des desordres Guant aux mesures qu'il importe de prendre pour assurer FPordre et la répression, nous ordonnons au Vamen du Gou— verneur militaire, à la Préfecture de Pékin et aux Cen- seurs des ecinq villes de s'entendre au mieux pour éla— borer de concert un règlement et de le mettre im- médiatement en pratique. En outre on Nous adressera tout d'abord un report en réponse sur les procèdés que kon compte adopter, Nous ordonnons aussi à Ju hon d'exercer de meme une répression rigoureuse.“
Rech respectueusement.
Le 23 (21 mai) au regu de la deépéche de V. E. nous communiquant les résolutions du Corps Diplomatique, notre Vamen adressa de nouveau un rapport au Tröne. Le 265 (24 mai) était rendu le Décret Impérial suivant:
„Précdemment en raison des placards que publiaient les „Boxenrs“ ponr jeter par des rumeurs le trouble dans l'esprit du peuple, nous avons, à plusieurs reprises, donné Fordre aux Vamens intéressés de s'éentendre pour le mieux sur l'dlaboration d'un règlement et de passer de suite à l'application.
Aujourd hui, il result d'un rapport du Isongli Vamen que la So⁊rité des, Boxeurs“ répand partout des rumeurs,
2 cherche à Susciter des désordres et excite le peuple. Le Coeur des hommes est flottant et mobile: il est aisé de soulever des troubles. U est de tonte nécessité d'aviser d'une facon effec- tive au reglement de cette situation. Nous ordonnons aun Vamen du Gouverneur militaire, à la Préfecture de Pékin, aux Censeurs des cin villes et au Vice-hoi du PsScheli de se reporter aux textes précédents, de délibérer d'un commun accord et au mieux et de Nous adresser un rapport en réponse.“ Ren respeetueusement. Le 2 (25 mah le Viceckoi du Lscheli adressa un rapport sur la question des „Boxeurs“. De nouveau fut regu le Décret Impérial suivant: „La recherche et l'arrestation des principaux meneurs, la dispersion des adeptes, sont autant de procèds effi- caces. I faut que le ViceRoi donne des ordres rigoureux pour l'envoi d'officiers civils et militaires qui selon les cas useront de vigueur ou d'indulgence.“ . Rech respectueusement.
A la vérité c'est que le Gouvernement chinois s'est rendu compte de l'extreme gravité de la question. Dèja id a avisé d'une fagon efficace aux moyens de la régler.
Maintenant notre Vamen adresse en annexes, les roèglements adoptèés, conformément aux Décrets Imp iaux, par le Vamen du Gouverneur militaire et les Censeurs des cinq villes, ainsi que la proclamation, rhythmée par groupes de caractèêres, publiée par les Censeurs des Cing villes. Nous vous prions de soumettre ces pièces à examen des Ministres Etrangers aceréditéès à Pékin. Cela leur permettra de reconnaitre que les demandes kormulses par enx dans la dépéche du 23 (2 mai) se trouvent toutes comprises dans les mesures prises, et qu'il y a étroitè concordance (eéomme entre les livres) avec la pensée exprimée par les Représentants des Puissances à Pékin.
Nous les prions de ce tranquilliser et si, à l'avenir il subsistait quelque désidératum qui n'ait pas encore regu complète satisfaction, ils devront encore, Suivant les Cvènements, nous en informer.
Les annexes: Une proclamation. Deux copies.
Le 29 de la 42 lune de la 265 année Kouang-Sipu
(27 mai 1900). Le Prince et les Ministres du TSsongli Vamen. A Son Excellence Monsieur Cologan, Ministre d'Espagne, Doyen du Corps Diplomatique à Pékin.
Anlage 2 zum Bericht der Kaiserlichen Gesandtschaft zu Peking vom 31. Mai 1900. Uebersetzung. Aus der Peking⸗Zeitung vom 29. Mai 1900. Kaiserliches Edikt.
In letzter Zeit hat sich die ländliche Bevölkerung in unmittelbarer Nähe der Hauptstadt im militärischen Boxen geübt. Dabei sind gute und schlechte Elemente zusammen⸗ gekommen, sodaß irgend welche Ausschreitungen ernstlich zu befürchten waren. Infolgedessen sind die Behörden außerhalb Pekings schon mehrmals durch Edikte angewiesen worden, dieses Treiben energisch zu unterdrücken. Wie Wir vor kurzem erfuhren, haben sich die Boxer zusammengerottet und sind vagabondierende „Bravos“ und Anhänger von Geheim⸗ bünden zu ihnen gestoßen, die jede Gelegenheit benutzten, um Aufruhr zu stiften. Sie haben sogar einen Offizier erschlagen und Telegraphenstangen und Bahnstrecken verbrannt und zerstört. Durch diesen höchst bedauerlichen Mangel an Furcht vor den Gesctzen treten sie mit Rebellen auf gleiche Stufe.
Die abgesandten milltärischen Höchstkommandierenden und die lokalen Zivil- und Militärbeamten erhalten hiermit Befehl, die Rädelsführer sofort zu verhaften und Diejenigen, welche sich ihnen gezwungen angeschlossen haben, zu zerstreuen. Sollten die Aufständischen etwa wagen, ihnen im Kampfe Widerstand zu leisten, so mögen sie dieselben, so wie sich Gelegenheit bietet, zum abschreckenden Beispiel vernichten.
Es herrscht augenblicklich große Aufregung und entstehen bei jedem Anlaß allerhand Gerüchte. Alle Missionsanstalter und von chinesischen Christen bewohnten Gegenden sind deshalb mit allen Mitteln zu beschützen, damit Ruhe und Frieden er⸗ halten bleiben und jedes Unglück abgewehrt wird.
Für die Uebersetzung. gez. Forke.
Uebersetzung. Aus der geschriebenen Peking-Zeitung vom 30. Mai 1900. Kaiserliches Edikt.
Wir haben bereits gestern in einer Verordnung befohlen, wie mit den aufrührerischen Boxern je nach ihrer Schuld ver⸗ fahren werden soll. Da sich unter dem ungebildeten Landvolk gute und schlechte Elemente finden, so kann nur in der Weise dagegen eingeschritten werden, daß die Hauptschuldigen ver⸗ haftet und diejenigen, welche gegen ihren Willen sich ihnen angeschlossen haben, zerstreut werden.
In der Provinz Chili und in der Nähe der Hauptstadt
gährt es jetzt, wohin man kommt. Nur durch sofortige Maß⸗
regeln kann dem gesetzwidrigen Treiben ein Riegel vor geschoben und das Uebel bei der Wurzel ausgerottet werden.
Der Gouverneur von Peking, der Stadtpräfekt, die Vor— steher der 5 städtischen Kreise und der General⸗-Gouverneur von Chili erhalten hiermit Befehl, die ihnen unterstehenden Lokalbeamten und Truppen⸗Kommandanten strengstens anzu⸗ weisen, daß sie diejenigen von den Boxern, welche wirklich die Gegend beunruhigt und mit Freuden an dem Aufruhr theil— genommen haben, mit allen Mitteln dingfest machen und aufe Strengste bestrafen. Niemand darf dabei die Verantwortun auf den Anderen schieben. Sollte noch weiter Obstruktion ge— trieben werden, so werden ganz bestimmt nun Chung—li und die übrigen Beamten ohne Gnade zur Verantwortung gezogen werden. Diejenigen Boxer, von denen erwiesen ist, daß fie zwar mit in dasselbe Horn geblasen, im übrigen aber keinen Antheil an dem Aufruhr genommen haben, sind ebenfalls eindringlich zu verwarnen und sofort zu zersprengen. Es darf ihnen keine weitere Gelegenheit zu Ausschreitungen gegeben werden.
Für die Uebersetzung. gez. For ke.
Peking, den 1. Juni 1900.
Die von der hiesigen englischen, amerikanischen, japanischen, russischen, französischen und italienischen Gesandtschaft requirierten Schutzdetachements trafen per Extrazug von Tientfin kommend, gestern Abend um 7 Uhr auf dem Bahnhof bei Peking ein und hielten mithin nach Eintritt der Dunkelheit ihren Einzun in die Stadt. Sie marschierten einzeln und kurz hinter einander folgend, wobei wegen Mitnahme größerer Bagage das englische und italienische Detachement als die letzten gegen 1 / a9 Uhr in den betreffenden Gesandtschaften ankamen. Auf dem gansen fast 11 / Stunde dauernden Marsch durch die Hauptstraßen der Stadt ereignete sich kein störender Zwischenfall, die e⸗ völkerung verhielt sich theilnahmlos, und blieb außer einigen wenigen Zuschauern in ihren Häusern, während wohl der größte Theil derselben mit Rücksicht auf die späte Stunde die Ankunft der Detachements nicht mehr erwartete, oder von der— selben überhaupt keine Kenntniß hatte.
Die Stärke der gestern in Peking angelangten Schutz detachements beziffert sich, wie folgt:
Englisches Detachement 3 Offiziere, 5 Mann Marink— Infanterie, 1 Revolverkanone.
Russisches Detachement 2 Offiziere, 75 Mann Matrosen.
Französisches Detachement 2 Offiziere, 7ö Mann Matrosen.
Italienisches Detachement 2 Offiziere, 40 Mann Matrosen, 1 Revolverkanone.
Amerikanisches Detachement 1 Offizier, 40 Marine soldaten.
Japanisches Detachement 1 Offizier, 22 Matrosen
Von dem englischen, russischen, französischen und ameri= kanischen Detachement sind heute kleinere Abtheilungen in die verschiedenen in der Hauptstadt zerstreut liegenden Missiont⸗ anstalten abgegeben worden.
von Ketteler. An Seine Durchlaucht den Herrn Reichskanzler Fürsten zu Hohenlohe-Schillingsfürst.
Peking, den 4. Juni 1900. Euerer Durchlaucht beihre ich mich im Anschluß an
meinen Bericht vom 1. d. M., Nr. A. 106, die nachstehenden auf die Ankunft des deutschen Detachements in Peking bezih— lichen Einzelheiten gehorsamst zu unterbreiten.
Das von dem Kaiserlichen III. See⸗-Bataillon abgeordnet Detachement, bestehend aus 1 Offizier und Detachementsfüͤhren, Graf von Soden, 1 Feldwebel, 4 Unteroffizieren und 45 Mam welches an Bord S. M. Schiff „Kaiserin Augusta“ alt Tsingtau kommend auf der Rhede von Taku eingetroffen wn, wurde dortselbst gestern Morgen um 5 Uhr ausgeschifft, unn auf einem Leichterfahrzeug im Tau eines Schleppdampfers hi in die unmittelbare Nähe der Eisenbahnstation Tongku he bracht. An diesem Punkte des Peiho⸗Flusses innerhalb nr Taku⸗Forts lag seit einigen Tagen bereits S. M. Schi „Iltis“ auf Wache. Von dort benutzte die Truppe den . gUhr Morgens abgehenden fahrplanmäßigen Zug nach Peking. Tientsin, wo um Mittag ein kurzer Aufenthalt stattfand, het es sich die deutsche Kolonie nicht nehmen lassen, unsel Soldaten und das gleichzeitig mit ihnen eintreffende Schih detachement von 3 Offizieren und 30 Matrosen des kleine österreichischen Kreuzers „Zenta“ auf dem Bahnhofe zu be grüßen und reichlich zu bewirthen. Um 3 Uhr Nachmitng trafen die Detachements auf dem außerhalb Pekings liegt de Bahnhofe Machiapu ein, woselbst ich die Ankunft der Falsen lichen Truppe erwartete. In bereit gestellten Wagen der 99 der Firma Siemens u. Halske angelegten elektrischen Slrahe bahn wurde die Strecke bis an das äußere Stadtthor n Peking schnell zurückgelegt. Nachdem ich mich mit dem hem Detachementsführer zu Pferde an die Spitze der Truppe ie hatte, erfolgte der Einmarsch in die Stadt, dich folgt von der österreichischen Matrosenabtheilung. ei hl ; kühlen Wetter und staubfreien Straßen durch ogen 4 sodann die Stadt, angestaunt von einer zu . Seiten des Weges dichtgedrängten hunderttausem liyn Chinesenmenge, welche sich während des Einmarsches fe Truppen kleinlaut und zaghaft verhielt. Der nabe gun Stunde währende Marsch durch die Hauptverkehrtader a. wurde durch keinerlei Zwischenfall gestört. In die Ln.
straße einbiegend, wurde zu den Klängen des Preußenm .
grit gefaßt, und die letzte kurze Strecke bis an die Kaiserliche Hesandischaft unter den Augen zahlreicher chinesischer Bewohner und der aus allen Gesandtschaften und fremden Häusern her⸗ austretenden Fremden marschiert, welche dabei Gelegenheit hatten, das frische Aussehen unserer Leute, deren straffe Hal⸗ fung und ihren mustergültigen Anzug zu bewundern. Vor der Kaiserlichen Gesandtschaft angekommen, wurde mit Sektionen eingeschwenkt, um das österreichische Detachement vorüberziehen zu lassen, und darauf in der schattigen Allee des Gartens un⸗ mittelbar vor den Quartieren des Detachements endgültig Halt gemacht. Hier begrüßte ich in einer kurzen Insprache die Kaiserliche Truppe, hieß sie auf deutschem Hoden willkommen, und gab der Zuversicht Ausdruck, daß sie mit dem im Vorjahre hierher entsandten Detachement ihres Truppentheils an Leistungsfähigkeit, Treue und Hingebung für Kaiser und Reich wetteifern und gleich jenem durch strenge Manneszucht den Ruf in Ehren bewahren würden, welcher den
deutschen Soldaten vor allen anderen auszeichnet. Ich schloß
mit einem Hoch auf Seine Majestät unseren Allergnädigsten Kaiser und Herrn. Nachdem Die Seesoldaten sich in ihren, früher als die Wohnungen des Legations⸗Sekretärs und Dolmetschers dienenden Räumen schnell eingerichtet hatten, vereinigte die gern gesehenen Gäste ein fröhliches Mahl unter den Bäumen unseres Gartens.
Für den militärischen Schutz des Grundeigenthums der
2
geiserlichen Gesandtschaft, wie für die Sicherheit der Beamten
und Angestellten derselben, ist mithin in vollem Maße Für⸗
sorge getwoffen. Auch die beiden einzigen in Peking bestehenden größeren Ladengeschäfte, welche sich in deutschen Händen be⸗ sinden, sind mit Schutzmaßregeln bedacht, während das Maschinenhaus der elektrischen Lichtzentrale von Siemens u. Halske gleichfalls bewacht wird.
Ich darf bei dieser Gelegenheit auf das überaus freund⸗ willige Entgegenkommen und die wohlgesinnte thatkräftige Unterstützung gehorsamst hinweisen, welche mir seitens des Kaiserlichen Chefs des Kreuzer⸗Geschwaders, Herrn Vize⸗Admiral Bendemann, und des Kaiserlichen Gouverneurs des Kiautschou⸗ Gebiets, Herrn Kapitän zur See Jaeschke — mit denen der Kaiserliche Dienst nach mehr als zehnjähriger Unterbrechung
auch in diesem Fall erwiesen worden ist. von Ketteler. An Seine Durchlaucht den Herrn Reichskanzler Fürsten Hohenlohe-⸗-Schillingsfürst.
Peking, den 10. Juni 1900.
Euerer Durchlaucht beehre ich mich, in der Anlage Ab⸗ schriften zweier Berichte des Kaiserlichen stellvertretenden Konsuls in Tientsin vom 8. d. M., über Unruhen im Norden Chinas, dadurch hervorgerufene Verkehrsstockungen und Heran⸗ ziehung von Schutzdetachements für Tientsin und Peking, gehorsamst einzureichen.
Der Eisenbahnverkehr auf der Linie Paotingfu— Peking ist seit der am 28. v. M. erfolgten Zerstörung des Bahn⸗ körpers, Verbrennung des rollenden Materials und der Stationsgebäude, und Vertreibung der Angestellten der Luhan⸗ Bahn unterbrochen, und befindet sich die ganze von derselben durchlaufene fertige Strecke von der Provinzialhauptstadt Chilis bis nach der Reichshauptstadt Peking in den Händen der Aufständischen, gegen welche die chinesischen Beamten und Soldaten keineswegs einschreiten.
Der bereits vor dem 3. Juni d. J. einige Tage ausgesetzte Betrieb auf der Eisenbahn von dem Hafenplatze Tientsin nach hier ist seit dem 4. d. M. völlig eingestellt, und zwar infolge der von den Boxern verübten Beschädigung der Gleise, Brücken und Wasserdurchlässe sowie der Einäscherung von 4 Stations— gebäuden. Die Briefsendungen zwischen Tientsin und hier werden seitdem durch Ueberlandcouriere des chinesischen fremden Seezollamts vermittelt, welche naturgemäß nur leichte Posten zu tragen vermögen, und zu deren Besorgung 2 Tage gebrauchen. Daß diese eine S3 englische Meilen lange Reise auf Eseln zurücklegenden chinesischen Boten, welche unbewaffnet durch die von Boxern gehaltenen Distrikte reiten, keinerlei Sicherheit für die Briefbeförderung bieten, liegt auf der Hand. Eine Anfrage bei den Ministern des Tsungli⸗amen, ob die⸗ selben die sichere Ueberkunft eines von mir über Land nach Tientsin zu entsendenden deutschen Couriers gewährleisten könnten, mußten dieselben heute verneinen.
Während die Eisenbahntelegraphen nunmehr seit Wochen nicht mehr funktionieren, war doch die eine Drahtleitung von hier nach Tientsin bisher unbeschädigt geblieben, bis auch deren Betriebgeinstellung heute durch ein Rundschreiben des hiesigen Telegraphenamts angezeigt wurde. Es bleibt somit nur die Möglichkeit, mit dem Auslande über die direkt von hier via Kiachta und Sibirien führende Landtelegraphenlinie zu verkehren.
Nachdem daher jede Reiseverbindung zwischen hier und
* f — ö * ; . 2. Küste abgeschnitten und die Hauptstadt von den auf⸗ ührerischen Banden der Boxer umzingelt war, die außerhalb
der Thore Pekings befindliches Missionseigenthum, wie ein
ö . gehöriges Sommerhaus in Brand steckten ö osländer auf den Landwegen wie in den Straßen der ö. atta ierten und seitdem auch die telegraphische Ver . ö mit den auf der Taku⸗Rhede liegenden Chefs
fremden Geschwader abgeschnitten wurde, schien der
. gekommen, in welchem die hiesigen diplo⸗ schen Vertreter den Befehlshabern der maritimen Strelt⸗
*
kräfte die Maßregeln zur Entsetzung Pekings, d. h. zur Be⸗ freiung der hier lebenden Fremden, überlassen zu müssen glaubten.
Der hiesige englische Gesandte, als Senior der in Frage kommenden Vertreter, setzte sich zu diesem Ende mit dem rang⸗ ältesten britischen Vize⸗Admiral in Taku in Verbindung.
Ketteler. An Seine Durchlaucht den Herrn Reichskanzler Fürsten zu Hohenlohe⸗Schillingsfürst.
. Anlage zum Berichte der Kaiserlichen Gesandtschaft zu Peking vom 10. Juni 1900. Tientsin, den 8. Juni 1900
Eurer ꝛc. beehre ich mich zwei Zirkulare der chinesischen Eisenbahn⸗ und Postverwaltungen gehorsamst einzureichen, wonach der Eisenbahnverkehr zwischen Tientsin und Peking bis auf weiteres unterbrochen und ein Postkurier⸗ dienst zwischen beiden Plätzen eingerichtet worden ist. Die Versuche, gestern weitere englische, italienische, österreichische und japanische Detachements per Bahn nach Peking zu be⸗ fördern, sind gescheitert, da chinesischerseits ein Zug nicht zur Verfügung gestellt worden ist. In Tientsin befinden sich zur Zeit 815 fremde Mannschaften, nämlich:
61 Deutsche, 105 Amerikaner, 233 Engländer, 65 Franzosen, 40 Jtaliener, 74 Japaner,
77 Oesterreicher, 160 Russen.
Die Zahl der in Taku und Tongku liegenden fremden Kriegsschiffe beläuft sich auf 28. Hierzu sind gestern Abend S. M. S. „Hansa“ und S. M. S. „Hertha“ mit dem Kaiser⸗ lichen Vize⸗Admiral Bendemann an Bord hinzugekommen, die von Tschifu anlangten.
Die Lage wird hier als sehr ernst angesehen. Die chine⸗ sischen Truppen scheinen in der That von Peking die Instruk— tionen erhalten zu haben, auf die Boxer nicht zu schießen. Man bezweifelt daher die bereits gemeldete Nachricht, daß General Nieh wirklich gegen die Boxer gekämpft hat, befürchtet vielmehr, daß die chinesischen Soldaten mit den Boxern sich vereinigen und gemeinsam gegen die Fremden vorgehen werden. Zur Beruhigung der hiesigen deutschen Kolonie und Ent⸗ lastung der Freiwilligenkorps dürfte es sich empfehlen, an der bereits befürworteten Herbeorderung weiterer deutscher
Truppen festzuhalten. Handel und Verkehr sind hier gänzlich ins Stocken gerathen. Ein großer Theil der Dienerschaft der
Fremdenbevölkerung und zahlreiche chinesische Angestellte der fremden Firmen sind flüchtig geworden. Die deutschen Kauf⸗ leute behaupten, bereits erhebliche Geschäftsnachtheile erlitten
zu haben, sie befürchten große Verluste, falls die Ordnung
und Verkehresicherheit nicht alsbald wiederhergestellt werden
sollte. gez. Zimmermann.
Hochwohlgeboren. Anlage ? vom 10. Juni 1900.
Tientsin, den s. Juni 1900. Eurer ꝛc. beehre ich mich beifolgend Abschrift und Ueber⸗
mir soeben Oberst de Wogack mittheilt, hat Nich inzwischen
seine Unternehmungen gegen die Rebellen auf direkten Befehl das Tsungli Jamen, um sich den Besuch des Polizei-Präfelie 12 22 11 3 Ell, Uni lu XI 19 2 dil — 181 ö
aus Peking eingestellt. Herr de Wogack giebt ferner an, daß Nieh in der letzten Nacht telegraphisch angewiesen worden ist, seine Truppen sofort nach Lutai zurückzusenden, und daß heute Vormittag demgemäß bereits 3000 Mann hier auf dem Rück⸗ wege nach dem genannten Militärlager durchpassiert sind.
Die Bahnstation Yangtsun soll gegenwärtig durch die Boxer bedroht sein.
gez. Zimmermann. An den Kaiserlichen Gesandten Herrn Freiherrn von Ketteler Hochwohlgeboren.
Beilage zur Anlage 2 des Berichtes aus Peking vom 10. Juni 1900. Uebersetzung eines Telegramms des Generals Nieh⸗shih⸗cheng vom 6. Juni 1900. Soeben zerstörten zahlreiche Uebelthäter in ihrer unruhigen Verrücktheit die Bahnhöfe von Huang⸗tsun bis Langfan
inklusive. Vertrauend auf ihre große Zahl, fürchteten sie nicht
die Gesetze und unterbrachen den Verkehr auf der Eisenbahn Peking —Tientsin. Ohne sie gefangen zu nehmen oder zu schlagen, war die Sache nicht zu erledigen. Ich erhielt den Kaiserlichen Befehl, zu schützen. Dies war meine Ver⸗ antwortlichkeit. Meine Gewissenhaftigkeit in Staatsgeschäften geht bis zur Furcht und Krankheit. Im Angesichte der gegen⸗ wärtigen Frechheit der Uebelthäter habe ich meine Kavallerie
und Infanterie selbst gegen jene geführt und sie mit der äußersten Energie geschlagen. Ich hatte keine Zeit übrig,
vorher Befehle einzuholen. Wenn die hohe Regierung später
Stadt seibst. ᷣ , . . in größeren zum Bericht der Kaiserlichen Gesandtschaft in Peking .
von Peking zu erbitten konfrontieren wünschte, christen⸗europäerfeindlichen ü hielt. Chung li traf mit großer Begleitung Nachmittags auf
Vorwürfen zu wurden aber noch am nämlichen Tage durch Schriftstücke
beschließen wird, mich dafür zu bestrafen, so werde ich nicht wagen, mich dagegen aufzulehnen. Wichtiges Telegramm. Für richtige Uebersetzung: gez. Kranse. An Ihre Excellenzen 2c. Großsekretär Junglu und den General⸗Gouverneur in Tientfin.
(Telegramm. Peking, den 12. Juni 1900.
Die Minister des Tsungli Jamen verlangen, daß die Ent⸗ sendung von 1000 Matrosen nach Peking aufgehalten werden soll; die betheiligten Vertreter haben dies jedoch abgelehnt. Die Matrosen müssen auf dem Wege von Tientsin hierher Behinderung oder Waffenwiderstand gefunden haben, da sie sonst schon eingetroffen wären. Telegraphische Verbindung mit Tientsin ist unterbrochen.
Der fremdenfeindliche Prinz Tuan, der Vater des Thron⸗ folgers, ist neben Prinzen Ching zum Mitleiter Tsungli Hamens ernannt. In der Nacht zum 10. d. M. ist die Sommerresidenz der englischen Gesandtschaft, nahe bei Peking, die unter chinesischer Obhut war, niedergebrannt. Gestern wurde der japanische Attachs auf dem Wege zum Bahnhof ermordet und seiner Leiche der Kopf abgeschlagen. Es besteht die Befürchtung, daß die Soldaten gegen die hiesigen Fremden losgelassen werden.
gez. Ketteler. An das Auswärtige Amt. Peking, den 25. August 1900.
Euerer Durchlaucht beehre ich mich über die Unruhen, welche in Peling während der Zeit vom 12. bis 20. Juni in⸗ folge der Boxerbewegung stattgefunden haben, nachstehend gehorsamst zu berichten.
Zunächst darf ich Euerer Durchlaucht noch nachträglich die von dem verstorbenen Kaiserlichen Herrn Gesandten verfaßten Berichte überreichen, die nach vollständiger Einstellung des Bahnbetriebs zwischen hier und Tientsin am 4. Juni infolge der von den Rebellen verübten Zerstörungen mangels einer sicheren Postverbindung nicht mehr ihrer Bestimmung zu⸗ geführt werden konnten.
Das letzte von Baron Ketteler abgesandte amtliche Telegramm Nr. 68 war vom 12. Juni datiert, und wurde über Kiachta befördert. Eine Stunde nach seiner Abgabe auf
dem hiesigen Telegraphenbureau erfolgte die Anzeige von der
Betriebseinstellung auch auf dieser Linie, und damit war jede Möglichkeit geschwunden, mit dem Auslande von hier aus in direkte telegraphische Verbindung zu treten. Die von dem General⸗Zolldirektor Si Einstellung der Eisenbahnverbindung kuriere nach Tientsin verrichteten ihre B sienste bis zum 15. Juni, konnten dann aber die Reihen Rebellen nicht mehr passieren, sodaß sich von diesem Zeitpunkt ab auch für gewöhnliche Briefsendungen keine Gelegenheit mehr bot. Man war somit vollständig von der Welt abgeschnitten. Nachdem die Mitglieder der Faustsekte bis zum 12. Juni
. . . . . ö die Eisenbahnstrecke und alles Eigenthum der Europäer im An den Kaiserlichen Gesandten Herrn Freiherrn von Ketteler ;
en, begannen sie er Mauern der Schon Tags zuvor wußte man, da
aaren durch die? Tempeln zu vereinigen
Sekte hinzugeben. Am 12
am 13. ihre
gliedes derselben habhaft zu
; ⸗ der und rothem Gürtel setzung der mir auf vertraulichem Wege zugehenden, als völlig
authentisch anzusehenden Meldung zu überreichen, die General Nieh über seinen Kampf mit den Boxern dem hiesigen General⸗ Gouverneur und dem Großsekretär Junglu erstattet hat. Wie
Legationsstraße
sich zufällig vor dem Gesandtsch
ließ sofort das Gefährt anhalten, ein Insasse entka
während der andere dingfest gemacht wurde. Der K iserlich Gesandte entsandte sosort den Dolmetscher Herrn Cordes an
.
it dem Gefangenen zu
ersteren der Förderung der Bewegung für dringend verdächtig der Gesandtschaft ein, und ich von Baron Ketteler auf den Kopf zusagen lassen, daß er als Polizei⸗Präsident Pekings nicht nur keine Maßregeln zur Aufrechterhaltung der Ordnung getroffen, sondern daß er selbst die ganze Bexer⸗ bewegung begünstige Mandarin suchte sich diesen entwinden; seine Unschuldsbetheuerungen
widerlegt, die in einem unweit des Gesandtschaftsviertels be⸗ legenen Tempel einem notorischen Zusammenkunftsorte der Boxer von Soldaten des Kaiserlichen Detachements bei einer dort vorgenommenen Razzia beschlagnahmt wurden. Diese Schriftstücke sind insofern für die Geschichte der Boxer⸗ bewegung von Interesse, als sie ein Programm der in Peking auszuführenden Unthaten enthielten, und den unzweifelhaften Beweis dafür erbringen, daß die fremdenfeindliche Bewegung innerhalb der Stadt gerade von denjenigen höheren chinesischen Beamten und Polizeikommissaren unterstützt wurde, die ver⸗ möge ihrer Stellung und ihres Amtes zur Unterdrückung der⸗ selben berufen gewesen wären. Ich darf mir gehorsamst vor⸗ behalten, seinerzeit einen Auszug aus diesen Dokumenten, be⸗ ziehungsweise eine Uebersetzung derselben, Euerer Durchlaucht zu überreichen.
Am Abend des nämlichen Tages (13. Juni) unternahmen die Boxer den ersten Angriff auf die Gesandtschaften.
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