1862 / 253 p. 4 (Königlich Preußischer Staats-Anzeiger) scan diff

wird der Werth der etwa nicht eingelieferten Cou⸗ pons bei der Auszahlung vom Kapitale in Abzug gebracht.

Gleichzeitig wird bekannt gemacht, daß von den in den püheren Jahren ausgeloosten Obliga⸗ tionen folgende: 8 -

8

Lutr. . in 6 J. Nr. 198. 222 und zur Einlösung bisher nicht vorgezeigt sind. Memel, den 25. September 1862. Das Vorsteher⸗Amt der Kaufmannschaft.

b111666

[1969]

Mit Bezug auf unsere früheren Bekanntmachungen,

Bekanntmachung.

in welchen wir über den Zustand des von

uns verwalteten Fonds, welcher bestimmt ist, dereinst in Zeiten der Noth das Bestehen der hiesigen Klein⸗Kinder⸗Bewahr⸗Anstalten zu sichern und sie bei eintretendem Bedürfniß auch in gewöhnlicher

Zeit zu unterstützen, dem Publikum Nachricht gendes zur öffentlichen Kenntniß. 8 Nach unserer Bekanntmachung vom

ult. Dezember 1860 ein Bestand von. .

Einahme pro 1861.

Pohl'sches Legat pioo.

.Deiober 19602 66 für 1 Kind als letzte

Mate. D ..

) angekaufte Dokumente

für verlooste Doku⸗

mente .. . . .....

4) an Legaten Zinsen ..

5) Zinsen von belegten

.2222222⸗

Finnhbles.

50 Thlr. Sgr. Pf. „» »„ » 700 Thlr.

28. August 1861 verbliberebb

2

gegeben haben, bringen wir hierdurch wiederum Fol⸗

mr Fin⸗ COeS sohrn

3 baar Dokumente .. 64 Thlr. 21 Sgr. Pf. 17,875 Thlr.

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HHA 1;; 8

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1“ Ahet itewaim

W Ausgabe pro 1861. für angekaufte Doku⸗

mente ... 723 Thlr. 16 Sgr. verlooste Dokumente. Verwaltungskosten.. 29. A.:

.22,„222242—⸗2*

Summa der Einnahme

——9

764 Thlr. 18 Sgr. 9 Pf. 700 Thlr. 829 Thlr. 9 Sgr. 9 Pf. 18,575 Thlr.

1nsh .d he, an

Legatenzinsen... 40 »

5

*

Summa der Ausgabe 792 Thlr. 19 Sgr. Pf. Bestand ult. Dezember 1861 Die Dokumente befinden sich im Magistrats⸗Depositorio.

25 Thlr. 36 Thlr. 20 Sgr. 9 Pf. 18,550 Thlr.

Bei dieser Gelegenheit unterlassen wir nicht, für die im verflossenen Jahre dem unserer Verwal⸗ tung anvertrauten Fonds gewordenen Zuwendungen hierdurch unseren gaͤnz ergebensten Dank öffent⸗ lich auszusprechen und diesen Fonds allen denen, welche die Wichtigkeit der Klein⸗Kinder⸗Bewahr⸗An⸗ stalten anerkennen, recht dringend zur geneigten Berücksichtigung zu empfehlen.

Die unterzeichneten Mitglieder der Kommission sind gern bereit, selbst die kleinste Gabe zu dem erwähnten Zweck dankbar anzunehmen und an ihre Bestimmung zu befördern.

Berlin, den 24. Oktober 1862.

v

Kommission zur Verwaltung des Centralfonds für die hiesigen Klein⸗Kinder⸗Ber vahr⸗Anstalten.

8 Harnecker, Stadtrath, Linienstr. 126, Vorsitzender.

H. Burgstr. 15.

Adolph Loesscche, 4 Banquier, 8 Oranienburgerstr. D0. Lüddicke, Buͤrger⸗Deput., 88 Friedrichsstr. 14. Tischmann, Rentier, Wilhelmsstr. 28. ““

Schellingsstr. 6. Schaner,

F. Dahms, Prediger, Kurzestr. 2.

Dr. Ma rggraff, Stadtverordneter, Spophienstr. 12. Jürst, 1 Kommerzienrath, Chausseestr. 48. Knack, Pastor, Wilbhelmsstraße 29. Lisco, Prediger, 15 b Kronenstr. 70. Schlawitz, Verlags⸗Buchhdlr., O. Kunz, Stadtverord. Guartenstr. 23. Kaufmann und Rendant des Centralfonds, EWW CCDJ5ä.

22 Stadtrath, 8 UI. den Linden 51. Krafft Stadtverordneter, Chausseestr. 83. A. Stephan, Schlesischestr. 31. 1“ ,822 Dr. Bachmann, Consistorialrath, Dranienstr. 132. ESEgysenhardt, Prediger, 3 Poststr. 15. E. Praetorius, Commerzienrath, vI86“

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Disconto⸗Gesellschaft in Berlin.

Resultate der Abrechnung des Spezial⸗Geschäftes vom 30. Septemb er 1862

(Nach Art. 27 des Statuts vom 9. Januar 1856.)

8 der Mitbetheiligten I;eF Gesammtbetrag der Geschaͤfts⸗Antheile... Statutmäßige Kreditgewährung .. .....

7

Deren Verhältniß zu den Geschäfts⸗Antheiten....... S Gewöhnliche Dividende von Thlr. 1,177,040 Baareinlage für ein Quar⸗

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..„— .

Erworbene Provifion im Spezial⸗Geschäft

Davon der dritre Theil zur Spezial⸗Reserve Vorgekommene ö ehe. geeerag: pezial⸗Reserve. Uebertrag vom 30. Juni 186 Dieselbe beträgt mithin jetzt... 8 8 Berlin, den 30. September 1862.

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Direction der Disconto⸗Gesellschaft.

8880] Neu⸗Schottland. Die diesjährige ordentliche General⸗Versamm⸗ lung der Actionaire des Berg⸗ und Hütten⸗Actien⸗

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Vereins Neu⸗Schottland wird am 22. Novem⸗ ber d. J., Vormittags 11 Uhr, im Gast⸗ boß zum Römischen Kaiser in Dortmund statt⸗

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Zur Berathung kommen folgende Gegenständ 1) Verwaltungsbericht ü henstände⸗ ) ht über das Geschaͤftsjahr orlage der Bilanz pro 1861 —62 und E stattung des Berichts der 8 Revisoren. . Nene Beschluß über Verwendung des erzielten G winnes. ⸗— 19 dreier Mitglieder des Verwaltungs. Wahl dreier Rechnungs⸗Revisoren für das Feschafejahr CEEEEEE Ausloosung von Obligationen de rischen Anlehen des Vereins. kohopetßeßg Abänderung des Vereins⸗Statuts auf Grund der Vorlagen der in der General⸗Versamm⸗ llung vom 30. November v. J. erwählten 95 Kommission. Die Herren Actionagire werden ersucht, gemäß §. 25 der Statuten ihre 1 Lrhe nahme an der General⸗Versammlung am 20sten und 21. November dem im Gasthofe zum Römischen Kaiser anwesenden, hierzu beauftragten Beamten des Vereins nachzuweisen und die Ein⸗ trittskarten und Stimmzettel in Empfang zu nehmen. Dortmund, den 18. Oktober 1862. ltungsrath von Neu⸗Schottland Berg⸗ 88 und Hütten⸗Actien⸗Verein. von Born. Druckenmüller.

[1978] Passociation internationale pPpour.

le progrès des sciences sociales. Concours résultant de la session de 1862 et prix qui seront décernés à la session de 1863. L'artiele 3 des statuts porte: »L'association »poursuit son but, par des prix aceordés »au moyen de Concours aux oeuvres les plus

Congreès de

„propres à seconder l'action des assemblées an-

„nuelles.-

M. Dutrône, Conseiller honoraire à la cour d'appel d'’Amiens, a satisfait à cette disposition des statuts, en offrant trois médailles d'or; une à la séection de législation, une à la seetion d'économie politique et la troisième à la section d'éducation.

Les trois genres de Sociétés dont la eréation est provoquée par ees prix, n'ayant qu'un délai de 10 mois pour s'organiser, nous croyons qu'en attendant le programme définitif, 1l est urgent de faire connattre le texte des trois propositions de médailles acceptées par le Congrès; au moyen de cette publication, nous mettons, dès aujourd'hui, en Belgique et à

l'étranger, les concurrents à même d'employer

utilement un temps, d'autant plus précieux, qu'il est plus court.

ler Concours. Sociétés de Sobriété.

C'est à la section de législation, après la dis- cussion d'un mémoire très -remarquable du’à M. Buse, avocat à Gand, sur les ameéliorations à introduire dans la législation concernant les aliénés, que M. le Conseiller Dutrône a fait la proposition de sa première médaille d'or, pro- position acclamée dans la séance générale de clöture et dont voici le texte:

„On a demandé, par d'excellentes communi- cations, que la législation concernant les alieé- nés, soit améliorée sous plusieurs rapports.

„Je commence par m'’associer à ces justes réclamations. Puis, je demanderai la permission

de proposer un moyen préventif contre la folie

meme.

»Cette eruelle maladie provient, le plus sou- vent, soit de l'ivrognerie directement, soit de la débauche ou de la misèere qu'elle engendre. Prévenir l'ivrognerie, e’'est done prévenir de nombreux cas d'aliénation mentale; et n'ou- blions pas que c'est prévenir aussi une infinité de délits et de crimes, comme ceux qui sont constatés chaque jour par les tribunaux cor- rectionnels, les cours d'assises et les conseils de guerre.

„Dans ce quadruple but, je viens mettre à la disposition de 'Association internationale, une médaille d'or (valeur 200 fr.), pour être, à la prochaine session du Congrès, décernée à la Société de Sobriété, qui, d'ici à cette époque, se sera organisée sur les bases et avec le programme d'action, qui seront reconnus comme devant être les plus efficaceszs.

e

„Les Sociétés qui voudront concourir, adres- seront, un mois avant la réunion de la pro- chaine session, au comité permanent de PAsso- ciation, à Bruxelles, un exemplaire de leurs siatuts et règlement, ainsi qu'un compte rendu de leurs travaux.

„Bruxelles, 22 septembre 1862.

„(Signé) Dutröne, „Conseiller honoraire.-

2e Concours. Sociétés et Jardins

d'acclim atation.

La section d'économie politique s'occupant de la riechesse publique sous toutes les formes, a reçu la seconde proposition faite en ees termes;

„Le développement de la richesse agricole oceupe un rans 8i clevé dans la seience soeciale, que j'ai eru devoir attirer Pattention du Con- res sur un nouveau genre d'association appelée augmenter considérablement cette richesse: richesse qui, outre qu'elle fournit à tous nos premiers besoins matériels, a TYavantage moral de conserver, à la vie régénératriee des cam- pagnes, les jeunes populations trop entrainées vers le gouffre asphyxiant des villes, elles vont s'éteindre misérablement.

„Les nouvelles Sociétés dont je veux parler sont les Sociétés d'acelimatation. Lextension des richesses agricoles qu'elles ont our but, porte sur le rêgne animal et le règne végétal dans leurs espèces prineipales.

”Il y aura tantôt cent ans, Buffon disait:

„L'homme ne sait pas assez ce que la „nature, et ce qu'il peut sur elle: Au lieu de ]a rechercher dans ce qu'il ne connaift pas, il ime mieux en abuser dans ce qu'il en con- „nait.-

„Puis, à cet enseignement ecritique, il fait succéder un fécond enseignement pratique, en consaerant à Pétude de toutes les produe- tions de la nature, le Museum d ⁄His- toire Naturelle, oun, plus tard, Etienne Geoffroy Saint-Hilaire ecréa la ménagerie, pre- mieère pierre de cet édifice que, 60 ans après, son digne fils achevait par la Socilété d'acelimatation, et son Jardin du Bois de Boulogne.

„Notre ambition, 2 dit M. Drouyn de Lhuys, „en séance solennelle de la Socièteé dsgen „matation, est d'ajouter, dans le règne »animal et dans le règne végétal, des nou- „veautés utiles à nos anciennes richesses.

.. . Distinguons parmi les choses appro- „priées à nos besoins plus vulgaires, à notre valimentation, à notre vétement, celles que pro- „duit spontanément notre sol, et celles „-qui proviennent de F'acclimatation: nous verrons que, réduits aux premidres, nous „péririons en quelques jours de misère et de faim. Les animaux qui composent le grand vcheptel que Thomme a pour ainsi dire attaché „-à Texploitation de son ““ sont presque „ötous originaires de l'Orient, et particuliérement „de Asie. Le blé, lui -même, n'est point »un produit naturel de nos contrées. Le gland du chêne, quelques fruits après, quelques „légumes insipides, peuvent seuls prétendre à „Pindigénat. L'homme, en Europe, ne vivrait »done que du produit de la chasse, et la po- „pulation n'aurait jamais pu sy développer, si »elle mweùt emprunté à d'autres régions un large vub eeent d'animaux et de plantes.

„D'après M. Alph. de Candolle, sur 137 vespéces les plus généralement eultivées, 33 sont »originaires de 'Asie septentrionale et occiden- „tale; 1 de 'Afrique septentrionale; 3 de

„Afrique intertropicale; 40 de l'Asie méridio-

vnale et de l'Archipel asiatique; 11 de Jancien „monde, mais douteuses quant à la région; »2 de 'Amerique septentrionale sauf les An- vtilles; 20 de Ameérique méridionale, de Pa- „nama et des Antilles; 5 de PFAmeérique, avec doute sue la région; 1 d'origine absolument »inconnue; 35 2 appartiennent à †Eu- „rope.

„Permettez -moi de vous présenter une trèés- „petite partie du catalogue n végétaux utiles von d'ornement que la Pranen paraft avoir em- „pruntés aux régions étrangeres. Parmi les „céréales, le Fromentet le Sarrasin viennent „de l'Asie; le Seigle, de la Sibérie; le Riz „de 'Ethiopie; le Alats de †Amürique méri- „dionale. Parmi les légumes, le Concom- „bre, de Espagne; l'Artichaut, de la Sicile „et de 2

„Bruxelles, 24 septembre 1862.

le Cerfeuil, de Fltalie; ¹

„le Cresson, de Créte; la Laitue, de Coos; „le Chou blanc, du Nord; le Chou vert, „le Chou rouge, 1“*' Oignon et le Persil, „de l'Egypte; je Choufleur, de Chypre; „l' Epinard, de l'Asie Mineure; 1'Asperge, „de] Asie; la Citrouille, d'Astracan;l' Echa- „lote, d'Ascalon, le Haricot, de IInde; le „Raifort, de la Chine; le Melon, de „POrient et de 'Afrique; P'Amérique nous a „Fourni la Pomme de terre et le Topi- „nambour.

„Parmi les fruits, nous devons l’'Aveline, „la Grenade, la Noix, le Coing et le „Raisin à 1'Asie; l'Abricot à 'Arménie, le „Citron à la Médie; la Pêche à la Perse; „l'Orange à lInde; la Figue à la Mésopo- „tamie; la Noisette et la Cerise au Pont; pla Chataigne à la Lydie; la Prune, à la „Syrie; les Amandes à la Mauritanie; et les „Olives à la Grèce. Parmi les plantes qui »servent à divers usages, citons encore le Ta-; „bae, du Nouveau-Monde; l'Aniss d'Egypte „le Fenouil, des Canaries; le'-Riein, de „Pinde; le Laurier, de la Crête; le Sureau „de la Perse; ete.-

„Jl serait superflu de suivre plus longtemps le savant Président de la Société d'accli- matation, dans ses intéressantes citations, et ron peut dire, à bon droit, que toutes ces ae- elimatations données * le passé sont une ga- rantie de celles que Pavenir peut accorder aux travaux de Sociétés spéceiales bien organisées.

„De pareilles Sociétés, en multipliant les richesses végétales et animales nécessaires à nos premiers besoins, augmentent le bien- être des populations et leur permettent de se déve- lopper plus nombreuses, sur un espace déter- miné: avantage ö dans notre Europe si étroite. Obtenir de tels résultats, c'est pour ainsi dire ajouter à la eréation et agrandir le monge.

„Désirant done que les Sociétés et les Jardins d'acelimatation se multiplient, et se perfectionnent dans leur organisation, je m'empresse de mettre à la disposition de 1As- sociation internationale une médaille d'or (va- leur 200 fr.) pour être, à la prochaine ses- sion du congrès, décernée à la Société d'ac- elimatation qui, d'ici à cette époque, se sera organisée sur les bases et aveec 1. pro- gramme d'action qui seront reconnus comme devant être les plus efficaces.

„Les Sociétés qui voudront concourir, adres- seront un mois avant la réunion de la prochaine session, au comité de l'Association internatio- nale, à Bruxelles, un exemplaire de leurs statuts et rèêglement, ainsi qu'un compte ren- du de leurs travaux.

„(Signe) Dutröne,

„Délégué de la Société d'acclimatation (Paris).- 3Ze Concours. Sociétés protectrices des animaux.

C'est à la section d'éducation, dans les at- tributions de laquelle se trouvent l'élévation du niveau social, l'adoucissement des moeurs et l'augmentation de la puis- sance productive, que la troisième médaille d'or a eté offerte par les lignes suivantes:

„Tout ce qui peut contribuer à adoucir les moeurs de l'homme et à développer en lui le sentiment de la justice, éléve évidemment notre niveau social. Ce double caractère existe dans les Sociétés protectrices des ani- mauXx. Elles ont donec droit à nos préoceu- pations.

„Ces Sociétés, en combattant chez l'homme les habitudes de mauvais traitements envers les ztres inférieurs, défendent la cause de T'huma- nité mêeme. Car si l'homme n'est point reprimé dans sa cruauté pour les animaux, il étendra ses habitudes cruelles sur ses semblables.

„D'un autre coͤté, les mauvais traitements exercés sur l'animal, qui nous sert, constituent un acte d'injustice, et l'injustice, envers un ztre souffrant, conduit à Tinjustice envers Thomme. Le coeur est done endurei et l'esprit faussé par le défaut, par le vice que les So- eciétés protectrices combattent.

„La protection exercée envers les animaux, outre le bien moral que je viens de en présente de grands avantages matériels. HUagri- culture, faisant la force et la richesse des Etats, le bétail faisant la force et la richesse de l'agri-

culture, toute nation est intéressée à ce que les

animaux domestiques soient bien traités, et à ce que lon mexige d'eux qu'’un service en rapport avee leur force, avec leurs aptitudes; parce que, dans ces conditions, ils donnent plus et de meilleurs produits, ils travaillent plus efficacement, et vivent plus longtemps: tandis que la négligence, la parcimonie, la brutalité, non-seulement diminuent leur rendement, leur valeur et abrégent leur vie, mais aménent sou- vent des épizooties, ruine de toute une contrée,

„Les Sociétés protectrices, défendant ainsi Pintérét moral et l'intérèt matériel de l'humanité, contribuent puissamment, on le voit, au progrès social. Pt il importe quwfelles se multiplient, il importe que Pintensité de leur action s'ac- croisse.

„En France, le premier germe de ce pro- grès apparut en lan X. de la Répuhlique. On avait posé pour sujet d'un prix à décerner en vendémiaire an XII cette question:

„Jusqu'à quel point les traitements barbares „exercés süur les animaux, intéressent-ils la mo- „rale publique, et conviendrait-il de faire des „lois à cet égard?-

»A Londres, en 1809, la méême idée trou- vait, dans lord Erskine, un promoteur dévoué; puis Richard Martin, en 1822, attachait son nom au premier acte anglais, pour la répression de la cruauté envers les animaux; et, en 1824, il fondait la première Société qui ait existé pour la poursuite de ce noble but. La Société de Londres, patronée par la reine ainsi que par la haute aristocratie, et enrichie par des legs nombreux, est maintenant une puissante insti- tution.

„A Paris, en 1839, sous les auspices de MM. le ecomte de Laborde et le duc de la Roche- foucauld Liancourt, un essai de société fut teuté, mais sans résultat.

„A Maunich, en 1841, sous le patronage du- feu prince Edouard, frère de la feue reine Thé- reèse et auquel a succédé S. A. R. le prinee Adalbert, frère du roi, une Société, devenue célèbre, se forma; et, par le dévouement hors ligne de M. le Conseiller Perner, elle contribue säans reläche à en faire organiser de semblables dans les Etats voisins; si ue les Sociétés de dix-huit villes, appartenant à tous les pays de PAllemagne, étaient représentées au Con-

rès spécial qui vient de se réunir à Ham- Beuns (31 juillet 1862).

„En 1842, devant la Société d'agriculture de Melun, M. le vicomte de Valmer, et, à l'école vétérinaire de Lyon, M. le professeur Magne, émettaient le voeu que des Sociétés protectr ces fussent organisées en France. En 1843, M. Dumont de Monteux réclamait auprès de l'ad- ministration une loi pour la protection des animaux, et M. Gabriel Delessert, préfet de police, défendait aux cochers »-de frapper les „chevaux avec le manche de leur fouet, ou de „les maltraiter, de quelque manière que ce soit-: En 1844, Camille Paganel, secrétaire géneéral du ministère de Pagriculture, manifestait off- ciellement les mêmes sentiments.

„En 1844, M M. le vicomte de Valmer et Parisot de Cassel fondaient la Société de Paris.

„Cette Socicté, dont Faction incessante encouragea Finitiative parlementaire d'un de ses membres, M. le général de Grammont, promo- teur, en 1850, de la loi qui porte son nom, vient, après avoir subi les épreuves du eonsell T'Etat. q'ètre receonnue eomme Soceiété d'uti- lité publique.

„Akn d'accélérer la formation de semblables Sociétés, et d'étendre ce nouveau rogrès de ja seience sociale je viens mettre à la wees tion de l' Association intèrnationale une méedaille d'or (valeur 200 fr.), pour être; à h pro- chaine session du Congrès, décernée à h So- ciété proteetriee des animaux, qui diei à ceite époque, se sera organisce sur les bases et avec G programme dG'aection qut geront re- connus comme devant èêtve les Hlus efReaees.

„Les Soöcietes qut voudront eoncourir adres- seront un mois avant la réunion de b pre- chaine session, au comité de PAssociation inter- nationale, à Bruxelles un exemplaire de leus statuts et vèglement, ainst qu'un eompte reuxdua de leurs travaux.

„Bruxelles, 24 septembre 1862.

(Signe) DUTkRO0OW2W. Délegué de la Société protectric * des animaux (Paris).-—

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