74 Re’AeLEXTONS SUR LE II CoNcrLe DE LvyoN. tion des bénéaeices, que la perception des aeruits , le sié- Te vacant; Voilà mecs réaelcxions aeur le XII Canon du II Con- cile de Lyon. Si clles ne prouvent pas évidemment que le dessein des Péres de ce Concile n’a point été de deaeendre aux (ouverains l’extenaeion de la Régale dans les égliics où ils ne la aeaisoient point observer avant ce Concile, elles sont au moins des conjeures aaelez aeortes , pour rendre la chose incertaine. Cela suaeit pour persuader ceux qui ne sont point prévenus, que ce Canon n’est point un aeondement légitime de troubler la paix d'un état, & de condamner ouvertement la conduite d'un des plus grans & des plus religieux prin- ces du monde. C'est une maxime constante que les Conciles expliquent clairement ce qu'ils veulent déaei- nir ; & que ce que l’on tire de leurs Canons , seulement par des conséquences contestées, n'est pas d'une grande autorité, Ils veulent que leur déaeinition soit une réglez & qu'il ne reste plus de sujet de contestation sur la uestion sur laquelle ils prononcent. Si leurs decrets donnoient aeondement de douter de ce qu'ils ont voula dire, ils aeournirxoient plutôt matiére à de nouvelles dis- Pures, qu’ils ne terminecroient les anciennes. Il est constant que dans le siécle,où le II Concile de Lyon a éré tenu, 11 y avoit des scigneurs particuliers, qui usurpoient les droits de Réoale & de Garde , & la qualité d'Avocat, ou de Deaeaeenscur de l’Eglise:& qui en abusoient,pour pilier les revenus des monastéres,& oé- néralement de tous les bénchices. LI paroîe par les Con- ciles , qui ont été tenus ence tems-là , que ces desor- dres étoient aeort communs. Le Canon, donc il s’a- gir , eit Cvidemment contre ces uaeurpateurs. Il est donc ca cela une régle pourles condamner, Mais ce n'est pas la même choaee des louverains : il n'est pas évident qu'ils y soient compris : ils n’y sont pointexprimez: & c’eit la coutume de l’Eglise de les‘marquer en termes cxprezdans les réglemcns qu'elle aeair , quiles regarde particulierement. Ce n'est donc pas l’intention des Péres de ce Concile, que ce Canon serve de régle sur certe matiére, “AeIN,