4 Royaunte. Mais ne poutians trouucer aucune telle fates ou crime contre lu, pourautant qu’il eſtoit fidele & loyal, ils umdrét à cötrouucr,er forger un autre moya en pour accuſer [edit Daniel, touchant [a Loy, reliz gion de ſon Dicu, A lamicnne uolonte, que les bous Roys er Princes cöſideraſſcnt diligément cee hiÑot- re, laquelle leurs eſt Lai ſſce par eſcrit, comme toutes les autres eſcritures, pour les enſcigner e inſtruire: À quilzſe gardét de croyre à ceux,qui les pouſſent à tuer & brusler, aucun pour la foy e religion, laquelle ſur toute choſe doit eſtre libre. Car ellc giſt nonau corps mais bien au cœur,auquel ne peut attaindre le glaiuc des Ros, er Primces : mais bien ſe contente de defendre, que les mauuais ne nuyſent aux bons,tant en leurs bicns, qu'en leurs corps, cóme nous monſtre l’A poſtre al 13 des Romains. Quant aux pechez du cœur,cóme in € lité, hereſie, enuie, haime,erc. C'e à faire au glaiue de l'Efbrit,qui e la parolle de Dicu, Que ſi quelcunt trot ble [a Republique cn batant, ou frappant aucun oubz couleur de Religion,le bon MagiîÑrat le peut punir,cós me celuy qui fait mal au corps, ey biens,comme ic dus tres malfaiteurs, mais non pour ſa religion. QUE aduicnt que quelcun ſe gouuerne mal cn l'Egliſe, tant en lauie qu’en la dorine , l'Egliſe doit uſer du glaiuf ſpirituel, qui eX de l’excómunicr, s'il ne ueut receuoir l'admonition : Puis cant excómunié, s'il perſcuere en ſamaunaiſe entreprinſe iuſques à faire commotion & troubler tout, le bon Magiſtrat Chreftien le peut 402 ucrtir, qu'il aitáne plus troubler l'Egliſe,en cnſcignat ſes hereſies,ey blaſphemes,qui ſont apertement cötrdis res à la parolle de Dieu,comme eſt la dottrine de ceu