ceuxline haïſſentlesvertus, & non pas les vices? Car celuy U ui ayme le mal,iceluy meſime haïr le bien, Comme fitu Thy, voys quelcun quiayme-les mauuais, tu ne dois aucunemCDT douter, qu’iceluy meſme ne haïſſe les bons. tu Ie te prie, Trefilluſtre Prince, que penſes tu-que fera Chriſt, quand il viendra? louera.-ilces choſes? les approuuC” 1a-il? Conſidere vn peu ceſtaffaire, ie te prie, en la manier® hy que s‘enſuyt :Prensle’cas que quelcun ſoit accuſóentavillo de Tubinge par quelque autre, lequel vienne 4 parler ain détoy;Iécroy que Chriſtofle eſt mon Prince, & veux obeir X luy cn toutéschoſes : mais ce que vous dites, qu'il viendrs ſurvncharior, ie ne le croy point : mais ie croy qu'il viédra A cheual. Item ce que vous diétes,qu'il eſt veſtu de rougeiene lecroy Pas, mais je croy qu’il eſtveſtu de blanc. Erceg? 114 1 eq Er fleuue, iecroy qu’il faut faire celà apres midy,& vous deuát midy. Siic penloy€ que vouluſt ie me laualle deuát midy, ie le feroye, maisiC crain dé l’offenſer, & pourtant veuxie faire ſelon ma conſcience “Ilete demande , d Prince, voudróis tu condamner vn f€ tien ciroyen? Ie ne le penſe poinr. Ec ſi tu eſtois preſent, tl loucrois plus toſt la ſimplicité & obeiſſance de ceſt hM 1à; quetune condamnerois l'ignorance. Et fi les'autres lege toient àmort, ¿errainementtu les punirois. Or prenscc Zi ainfi, 11 y a quelque. citoyen de Chriſt; lequel parle-de uy ‘En’ceſte maniére: Ie croy en Dieule pere,& en Ieſuchriſt:\00 filz, 8 veux viure ſelon les cómandemens,qui ſont conte E la E Eſcriture : mais ce qu'il a cômandé que loyoe ptiſez, ie croy que celà ſe doit faire te huitieſme i0U* pres la natiuité de l’enfant, d’autant qu'on faiſoit ainſi eo 1 circoncifion, Eſtimes-tu, qu'vn tel hôme doiuc eſte M° e ES celá? le nele penſe point. Ert s'il dit ainſi: Îe cro A . 6, 1 4 E Le E iſlé, que premier ment? ne ſacherrendre raiſon de la foy,& TS Me Pe quil Fuſt au- trement;ie voudroye. fairéauttemenrt : car celà ne MÇ ſero! point plus difficile de baßtiſer vn petit enfant, qu'v0 adole- ſcent. Mais ic n'oſe violer má cañſéience de peur que e n'oífenſe Chriſt, lequel‘a defendu par S. Paul ſon ſervit: ur, queie ne face rien,dequoyie ſoye en doute s'il eſtbicn Yat ou non. Car ile fauteſtre ſauué par ma propre foy,& Tas