(648 5 de cette affaire, nont rien niéL de tout cela; ce que sans doute ils nẽ auroient pas manqus de faire, si ces faits n- toient pas vęritables. Ils mont pas mẽme fait difficultè de communiquer à la Chambre un O-dte subsequent, envoyẽ depuis au Duc dOrmond, pour lui permettre de concou- rir à un Siege; ce qui est une autre preuve qu'il avoit re- suù auparavant quel jque Ordre pourlempêcher: Autrement ge dernier Ordte seroit inutile & absurde, puis que Lin- struction generale, constante, & stablie pour chaque Com- mandant en Chef par Terreou par Mer, est de faire ses der- niers efforts pour nuireâ PEnnemi par tout oùᷣ il peut; & il est ẽvident par ce dernier Ordre, que selon les sentimens des Ministres méêmes, il étoit expedient au moins de révoquer en partie le premier Ordre dempéëchement: Mais en lais- sant subsister cet Ordre pour empëcker le Duc dOrmond de livrer Bataille aux Frangois, cela nous paroĩt fort etrange, & incompatible avec la Permission qu᷑on lui don- ne de concourir à un Sièege, laquelle devient par la entisre- ment inutile: Car la prise d'aucune Place ne peut ętre si avantageuse aux Alliez que celle de Cambrai, qui ouvre un passage libre à nõtre Armtᷣe pour pęnẽtter dans le coeur de la France; Or il est impossible de faire le Siẽge de cette Place, sans chasser auparavant les Francois de leur Camp; ce qui est impraticable sans une Batalle, si les Frangois demeurent fermes. Dautres entreprises ne serviront qu'à leur donner du tems, dont ils savent fort bien profiter. II. Nous estimons que cela est entièrement contraire à VPhonneur de Sa Majesié, à la Foi publique, & & la Fustice qui est diiè aux Alliex de Sa Majesté, & que c᷑est en effet leur imposer une cessition dArmes suns leur consentement, & de la manière la plus prẽjudiciable, puis qu'ils n'en avoient pas la moindre connoissance, & quainsi ils pourroientẽtre exposeꝛ à de grands dangers: Outre que cela nous prive de tous les avantages essentiels contre PEnnemi commun; ce qui peut ètre dune consequence fatale à cette Nation, & à toute P'Europe. III. Comme les Ministres avouent que la Paix Genctale n'est pas concluẽ, à quoi en effet on ne voit aucune apa- rence, puis que les Frangois v onc lommò aucune Réponse Par ecrit aux Demandes specifiques, que les Allieae leur ont commu- xiguée, il.y a rrois noisʒ Et que de plus on declare, quon Point *„ E „