486 Livre premier devoient estre ordonncz. Ils en Lat⸗ soient néanmoins fort souvent la nomination aux Evëques, sur toat quand ils estoient dans une étroite confidence avec eux. Iarrivoit mé- me asseꝝ⁊ souvent que ce rapport que les Evëques avoĩient avec les Princes, estoit cause qu'ils les emploioient à terminer les différens & les procès embarrasseꝝ qui naissoient entre les Particuliers, 5 respect que Lon avoit Pour la religion dont ils estoient les chefs, leur donnant pour cela plus de créance & c'autorite que p'en aν/oient les magistrats sCculicrs. Mais il naquit de. là un abus considérable, car les Evéques en prirent ocasion d'abandonner le soin de la Prédica- tion de PEvangile, qui est le princi- pal eroploi qu'ils ont receu du Sei- gucur „ ne pouvant pas suflire en mẽme-tems à deux charges si oppo- sées; Cela donna lieu lors qu'il s'a- gistoit de nommer un Evëque de choisir plutõt un sage selon le monde qu'un homme propre aux fonctions de la Religion. Ceest ainsi que Lon en use encor à present, &Lon