144 DEFENSE DES ABE's gner ni de les retirer du chemin de perdi- tion, ol ils etoient engagés, les ont lais- ses miserablement perir. O crũelle & trop abominable avarice des Moines! V/gu,ꝭgu& gravi corde? Vos yeux ne s'ouvriront:- ils ja- mais pour voir l'horreur & le nombre de tant de crimes? Vos coeurs n'en seront,- ils pas touchès pour en faire penitence pour le passè, & pour en arréëter enfin la source Ppour l'avenir, en restituant tous les biens & les droits mal aquis des paroisses que vous possedeꝛ⁊ ainsi depuis plusieurs sieeles? Fasse le Ciel que vous prenieꝝ une sainte resolu- tion, parce que je declare devant Dieu, que je n'ai point d'autre interèt dans teut ce que je viens de vous dire, & daus tout ce que je vous ditai dans la suite que le salut èter- nel de vos ames, & celui de tous ceux, pour qui je vous parle. En un mot les paroisses ont etè pour un temps sous võòtre tutele. )e le veux. Mais est- il permis à un tuteur de s'aproprier le bien de ses pupilles? Non certes. Cepen- dant vous l'avez fait. Tu es ille vir. Dites moi, 6 Moines, y avieꝝ vous droit avant que vous en entreprissiez le gouverne- ment? Quel droit y aveꝝ vous aquis en le quitant? Nul. Quiter la conduite d'une pa roisse, ou la gestion du bien d'un orphelin nest pas en aquerir le revenu. Si donc en quitant l'une, vous avez retenu Lautre, comme vous avez fait, vous l'aveꝝ retenu sans titre & sans droit. DTxũ- SSAASere 0