PAR. 675 posëe, Cᷣest à cause du stellionat. Non quia pej eravit, sed quia stellionatus crimen commisit. La Loi 13. au Digeste de jurejuran- do, veut que celui-IA soit fustigè, qui invoquè le nom du Prin- ü ce pour assurance du serment quil fait de payer une somme, & qui viole sa promesse; ou qu'il ne doit pas ce qu'on lui deman- de, quoi- quł il soit veritablement debiteur. S/ quis juraverit in re pecuniaria per genium Principis dare se non oportere, & Pe- jJeravit; vel sibi dari oportere, vel intra certum tempus jurave- rit se soluturum, nec solvit; Imperator noster cum patre rescripsit, Fustibus eum casti gandum dimittere, & ita ei superdici. Cepen— dant comme la Loi 2. au Code est toute opposce aux auttes, en ce qu᷑ elle laisse à Dieu seul la vengeance de ce crime, on no pourroit pas asseoir un solide jugement sur la Jurisprudence Ro- maine dans la condamnation dun parjure. Iusjurandi contempta religio satis Deum ultorem habet: Periculum autem cor poris, vel majestatis crimen, secundum constituta divorum parentum meo— rem, & si per Principis venerationem quodam calore fuerit peä jeratum, inhferri non placet. Parmi les Hebreux la peine du parjure étoit le foüet, Ioann. Selden. prole gom. ad lib. de success. Habreor. pag. 2. & selon les Ordonnances Imperiales on coupe les deux doigts dont le par- jure s'est servi pour rendre le serment solemnel. Ioann. Forne- rius lib. 3. sclect. cap. 15. Enfin le Droit Ecclesiastique prive ce- lui qui a commis un parjure, de son Benefice, cap. quaerelam de jurejurando, & le Juge indigne de jamais porter aucun témoi- gnage, Can. constituimus g. Ju. c. cap. testimonium & cap. cae parte de testib. En quoi cette doctrine est conforme à ce que POrateur Romain s'efforce de persuader dans son Oraison pour Roseius. Vbhi qus pejeravit, ei credi postea, etiamsi plures deos juret, non oportet quia qui semel à veritate deflexit, is non majore religione ad perjurium quùàm ad mendacium perduci consuevit. ü —— Par Larticle 23. des Capitulaires de Charlemagne, la peine est d'avoir la main coupëc: Propter perjurium quod commisit, dextera manus amputetur. L'Ordonnance de Saint Loüis de l'an 1254. se contente de priver le parjure du benefice de Pappel, sans parler de son sup- plice: Si quie ab alio facto proprio vel dicto conventus factum aum proprium /eue dictum post juramentum prestitum, in Ju- dicio negare praesumpsérit, C Per legitimam probationem con- QQaq ii