4 Des PARLEMENTS DÉ FRANCE, d’eu parler & faire rapport à l’assemblee-: en laquelle citéit derechef parlé, SC quelquesfois longuement deliberé , pour juger, & appointer-ieurs re- Ferne an questes, questions; & diferens. Dont encores 10usau0ons retenu cesté an- cenne © cienne forme d'appoiatec les regueltes, contenans les demandes, plaintes; le: reque- & doleances des partics:Eft commis Maistie N.Consciller, pour parler aux regs parties & Procureur Generalfi le Rey y a interest : ou aux parties en seul,fi j le Roy n’y estinteressé, En vertu dugnel appointementceluy: des Constil: lers, qui est commis ,a charge d’oûic les parties en leurs differens , pour en faire rapport à la Cour. Comtine aussi nous appeîlons afsemblees,où se trai- parloir e de la paix, vn pourpa rler de paix.Er les Reiigieuleé-reformees 8 reftrain- des religi es ont vn lieu deltiné,pour parler à ceux, qui les viennent'voir;y ayant v- ques ne grille de fer entre deux » lequellieu à cause de ce eft appellé le parloir:de * mesines nousappeilonsparlemencer, capituler, & parler de la‘redizion d’v= ne ville assiegee. II se void encores à Paris entre la porte sain& Michel, ap- pelleeautresfois la porte d'enfer „àcause du diable de Vauuerd, & la porte vieux lo- (ain& Iaques,vn vieil logis, qui s’auance fur le fossé,qu’on nomme le parloir g's de Pa- aux bourgais : pource que lors les bourgois de Paris s’aslemblerent en ce M hures lieu , & parlementerent aucc le Seigneur del’Isle Adamde la redition de la ec aux ville de Paris au Roy Charles 7. & de donner congé aux Ánglois , qui Foc- & pour. Cupoient. Et les Anglois encores appellent les 2alsemblees de leurs eftats:ge- quoy. neraux;,Parlementsz; parce qu’on y parle des affaires du Royaume.Et ancien- nement la grand Chambre eftoit appellee la Chambre du Parlement ; & les Aduocats emparliers dans Boutillier ; à cause des audiences & plaidoiries» où on ne fait que parler & contester : mais ez Chambres des Enquestes ne asscmblé« se jugent point les appellations verbales , ains les procés par escript. Les- AnS quelles assemblees genecralles, pour rendre la Iuftice es deux premieres li- quoi anci. gnees de nos Roys, estoient appellés Plaids : parce qu’on y plaidoit ; Sales, « pigro parce quela conuocation & aslemblce se faisoit en de grand sales ; ou parce viaids, qu’on y iugeoit suiuant les premieres loix saliques des Gaulois ; & Conci- Gale, les,à Vexemple des Conciles generaux de l'Eglise. Car parlementer en fran- IE 24 çois, comme venons de le dire, n’est que conferer & communiquer ensem- e bles & ce mot de Parlement ne veut dire autre chose „que conference », & pourparler:pource que les anciens Barons & Prelats François estans aslem- blés,ils conferoient & parlementoient des affaires qui concernoient l’Efiat. L’Aduocat Orleans a-remargué, que celui» qui a fail Geîta Ludouici Groß: en vse ainfi cn ces termes : Posl reditum illius exercitus, Imperator & Rex Fran- cia , & aly prinapes collegeruntiterum Parlamentum : vbimagm Barones cum minoribus.sicut antea fuerant,conuenerunt.Le mesimeautleur en autre lieuad- jouste ceci : Izrcrestinoconuenerunt principes,videlicet Imperator Atcmanie,Rex Francie,Rex Hierusalem.@ ad illud Parlamentum fuit Conradus Imperator Ale— manie, & Dominw Otho frater suus clericus bonus, Frinsingie Episcopus, Ainsi les Elamens à l'imitation des Erançois , desquels ils ont empruntèce mot, appellentencores l’assemblee, qui se fait pour les affaires de P'Estat, oudes Parlemêts particuliers pour la Tufstice, Parlement.Nos anciens Frangois,en latin appel- ains loient les Parlements Conuentus , comme en la vie de Louys Debonnairez, * Sequentiporro tempore Tholosám venit Rex : & Conuentum generale ibidem”: habuit. Et le mesine, habuir autem eodem.tempore circa missam sani Martini “ Conuentumgenéralem.in- Attimaco:- : Mondîtrelet