49 Livre premier devoient éstre ordonncz. Ils cn Ti- leicnt néanmoins fort souvent la nomination aux E vêques , lux rout quand ils estoicnt dans une étroice confidence avec eux. IL arrivoit mé- me aslez souvent que ce xapport que les Evêques avoicnt avec Les Princes, estoit cause qwils les emploïoient à terminer les diffférens & les‘ procés embarraslez qui .naissoicnt entre les particuliers, 1 respec que l’on avoit pour la réligion dont ils cstoicnct lcs chefs, leur donnant pour cela plus de créance’ & d'autorité que n’cu awoicent les magistrats séculicrs. Mais il-naquit de-1à un abus confidérable, car les Evêques ‘en prirent ocalion d’äbandonner le soin de la prédica- tion de lEvangile qui est le princi- pal erploi qu’ils - onr'receu du Seci- Sneur zine pouvant pas'i suffire cn même=tems à deux charges i oppo- sés; cla donna licu lors qu’il s’a- gifloir de nommer un Evêque de choilfir plútôt un sage sclon:le monde qu’an homme propre aux fonétions de la Réligioti. «Cest ainlir que'l’on en use cncor à préscht y! 8 lon Es