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posee , c'est à cause du stellionart. Noz quia pejeravit , sed quia
ffellionatus crimen commifit. La Loi 13. au Digeste de jurejuran-
i do , veut que celui-là soir fustige, qui invogue le nom du Prin-
| ce pour aflurance du serment qu'il fait de payer une somme, &

qui viole sa promesse ; ou qu'il ne doit pas ce qu’on lui deman-
de , quoi-qu'il soir vericablement debiteur. Si quis juraverit in
re pecuniaria per genium Principis dare sè non oportere , pe-
jeravit; vel sibi dari oportere , vel intra certum tempus jUYAVe-
rit se solutarum , nec solvit ; Imperator nofter cum patre rescripfit,
fustibus eum castigandum dimittere , & ita ei superdici. Cepen-
dant comme la Loi 2. au Code est route opposée aux autres, en
ce qu’elle laisse à Dieu seul la vengeance de ce crime , on ne
pourroir pas asseoir un solide jugement lur la Jurisprudence Ro-
maine dans la condamnation d’un parjure. 14sj4randi contempta
religio satis Deum ultorem habet : Periculum autem corporu , vel
majeftatis crimen , secundum constituta divorum parentum meo=
Y4m , & fi per Principis venerationem quodam calore fuerit pe-
jeratum , inferri nen placet.

Parmi les Hebreux la peine du parjure étoit le fouet, Zoazn.
Selden. prolegom. ad lib. de succes]. Haebreer. pag. 2. & felon les
Ordonnances Imperiales on coupe les deux doigts dont le par-
jure s'est servi pour rendre le serment solemnel. To4zn. Fornc-
rius lib, 3. select. cap. 17. Enfin le Droit Eccleßiastique prive ce-
lui qui a commis un parjure , de son Benefice, cap. querelam de
jerejurando , & le Juge indigne de jamais porter aucun témoi-
gnage , Can. conslituimus 3. qu. s. cap. teftimonium & cap. cx
parte de teftib. En quoi cette dodrine est conforme à ce que
POrateur Romain s’cffforce de persuader dans son Oraison pour
Roseius. Ubi qui pejeravit , ei credi postea , etiamfsi- plures
decos juret , non oportet quia qui semel à veritate deflexit , is
#08 majore religione ad perjurium quam ad mendacium perduci
consuevit. | td

# Par Particle 2;. des Capiculaires de Charlemagne, la peine
est d’avoir la main coupée : Propter perjurium quod commifit ,
dextera manus añnputetur.

L’Ordonnance de Saint Louis de l’an 1254. fe contente de
priver le patjure du benehice de Vappel, sans parler de son sup-
plice: Si gus ab alio facto proprio vel dicto conventus factum
fium proprium five dictum post juramentum preftitum , in ju-
icio negare presumpseérit , & per legitimam probationem con-

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