&la troilielme pour les procez,qu’on appelle le Côscil des parties, Et voi TL 1206 Des PARLEMENTS DE AeRANCE. les gouuerner; de receuoir & licentier les Amwbasladeurs z breae d'ordonner = & esltablir presque du tout Ja Republique,Ce aeut seulement loubs les Empe--s reurs, que le Senat commenga de iugcr les procez,notamment.les criminels:;@& car s'estant entierement rangé à leur volonté, ils leur renuoyoyent le iuge--5 ment d'iceux:aaein de aeaire condamner ou abloudre ceux qu’ils voudroyent. 7 De sorte que c’estoit ordinairement le Senat, qui par la permislion de l'Em--- pereur,commettoit des Tuges pour vuider les moindres procez. Et quant#- à ceux de plus grande consequence , ils les jugeoyent en corps», & la plus'z: part en la presence de l'Empereur.Car mesmemént Tybere ordonna, qu’en ceux qui leroyent iugez en son ablence,les condamnez.ne .pourroyent estrels: executez, (inon dix iours apres ; asin qu’il eust loihir d'en eaere aduerty » ditt 10n. Ce qui reuient à ce qu’Auguste auait ordonné peu auparauant,tou-Î-z chant les resolutions du Senat aeaites en son absence : qu’elles n’auroy entae: point d'eaeaeet „insquesà ce qu’il les eustauthorisces , comme il se practique: encores à present en Angleterre, Voire meslmes Auguste. tira de ce grandaet- corps du Senat vn Cóseil priué aupres de lui, compolé.de quinze Senateursaee: tirésau sort de lix en (ix mois : auec lesquels il rendoit ordinairement luy: memes [4 justice. Et en aein estant vieux, & ne pounbant plus aller au Senat, ulßk choisit lui mesmes vingt Conseillers annuels au lieu de ces quinze leme-Ae= stres,dit le mesme Dion. Mais Tybere son successeur aeut le premier » quiaei: pour aeaire oublier au Scnat la cognoiíaelance des aaeaeaires d’Estat , s’aduisa deŸst l'amuser plus ordinairement au iugement des procez.de consequence : nonTa toutesaeois qu’il en cogneust encore par aeorme de. iurisdiGion ordinaires e ains seulement par voye de commission,& parle moyen de renuoy, qu’il luli en aeaisoit. Et par apres Neron lui attribua la cognoiíaelance des causes d'ap}: pel,dit Suetone en aea vie chapitre dix-septiesme,qui avparauant estoyent ¡uM gees par I Empereur mesines , voulant que l’amende du aeol appel ivgé para le Senat aeust aui grande , que lilui mesme Pauoit iugee , dit Tacite liuréaes: quatrieme des Annales : combien que Vopiscus en la vie Probus disoitz Tg que ce aeut lui, qui attribua au Senat la cognoiaelance des causes d'appel. Ces: qui toutesaeois ne dura pas long temps , ne s'en trouuant aucun vestige dansAez noaere droi, aeors en la Nou.62. Tout ainsi qu’en Aerance Philippe le Bel pour oaeter de (a suite le Parlement , qui lors estoit le Conseil ordinaire des Roys„voire leur aeaisoit teste bien souuentz& lui oster doucemét la cognoil-Ae sance des aaeaeaires d'Eaestat, l’erigea en Cour ordinaire,& le rendit sedentaire à Paris. Dont encore ila retenu ce reste de son ancienne institution „qu'il veriaeie & homologue les Edi&s du Roy. Ce que l’Empereur Probus auoit attribué au Senat Romain zz leges » quas ipse.ederet » Senatusconsultis propri cansecraret,dit le mesme Vopiscus. Et au pareil le grand Conseil,qui succes da au Parlements,pour estrele Conseil ordinaire du Roy aeut reduit enCour, c'est à dire en compagnie ordinaire de justice. Mesmes à present; que le Conseil d’Eßat s'amuse tant aux procez , qu’on desguise du nom d’aaeaeaires des parties , il y a danger qu’on en aeace encore quelque iour vn autre Cour & compagnie de Tuges : car desa il eaet diuisé en trois Chambres ou leancesz Ïvne pour les aaeaeaires d’Estat,qui s'appelle particulierement le Conseil d’E- stat: l’autre pour les aeinances du Roy, qui est. nóômee le Conseil des Einäcesz ©0n-qu'il y a diuers Greaeers ou Secrecaires en chascune seance, pour.rece- TT, i uoir