44 DEFENSE DES ABE'S gner i de les retirer du chemin de perdi- cion , où ils étoient engagés, les onc laiſ- ſés miſerablement perix. O crüelle & trop abominable avarice des Moines ! U/quequê gravi corde ? Vos yeux ne s’ouvrironr- ils ja- mais pour voir l'horreur & le nombre de tant de crimes ? Vos cœurs n’en ſeront-ils pas touchés pour en taire. penirence pour le pallé, & pour en arrêter enfin la (ource pour i’avenir, en reſtituant tous les biens & les droits mal aquis des paroiſſes que vous poſſedez ainfi depuis pluſieurs ſiecles? Faſſe le Ciel que vous preniez une fainte reſolu- t1ON , parce que je declare devant Dieu,que je nal point d’autre interêt dans teut -ce que j* viens de vous dire,& dans tourt ce que Je vous dirai dans la ſuite que le ſalut éter- nel de vos ames, & celui de tous ceux, pour qui jz vous parle. En na meat les paroiſles ont éré pour un temps ſous vôtre tutele. Je le veux, Mais elt-1l permis à un tutent de s'aproprier le bien de ‘ſes pupilles ?. Non certes. Cepen- dant vous l'avez fait. Tues ille vir. Dites moi, ô Moines , y aviez vous droit avant que vous en entreprifliez le gouverne- ment? Quel droit y avez vous -aquis en le quitant? Nul. Quiter la conduite d’une.pa roiſle , ou la geſtion du bien d’un orphelin n’eſt pas en aquerir le revenu. Si donc en quitant l’une , vous avez retenu l’autre » comme vous avez fait , vous l’ayez reten ſans titre & ſans droic. DL x- » a R ai aL As