nl / El Nae 67 A | Plusrudemear; qu'il n'euaelent des Chreßiens aeaints en licu (| / | d'heretiques, aucc plus grand detriment du troupeau Chre- 1 | lien, Maisapres quela lentéce des autres eut vaincu,lacho- ih | le laquelle estoir bien tournee, (plusicurs estäs corrigez Par ae | ceste seucrité;lesquelzestoient demeurez en ceste aeaction,ou | | malgré eux, ouauec doute, ou estans aeeduits par erreur) à | | ceste heure là S,Augustinapprouuagrädement,ce qu'il auoir M | Parauañrreprouué. Mais toutesaeois contre telz, aeurieux bri- BR | Pans, & meurtriers plus toltqu'heretiques, aeur aeaite vue Loy M M trop douce à mon iugement;, par laquelle.le corps d'aucun A | | d'eux ne aeust touché, nelcs biens ostez, mais seulemét que les | biens des Eglises heretiques aeussent transportez aux Eglises i | des Catholiques, aulquelles celuy quiy voudroit venir ou re- 4 M tourner,y pourroit iouïr &vser d'iceux biens,qu'il auoit parr 4 M auant,& de ceux desdits heretiques,qu’iltrouueroir es Egli- ._ WM M ses. Er auecc aei grand douceur, que l'honneur n'estoir poine | osé aux Euesques repenrans, & qu'vne amende estoit Pr Ï | sceaux aurres,rion pas aeort grosse. Leslquelz ia soir qu'ils aeus- î | sedtpetir nombre,nevouloient venir à relipiscence. Et tant aeia M gen aeallur qu'on attentaaet d'occir ces bestes aei cruelles, ces H | hereriqués, que quand le premier Edict de Macedonius, qui ] M estoit Presidenr;ce me semble,aeut proposé, par parolles am- | N bigues,en sorte qu'il sembloir qu'il menaslast les herertiques M M de mort y'ilznese repentoient: SainCt Augustin l'admyone- ml i sta diligemment, qu'il ne aeeir nourir aucug,ven qu'il n‘âuoit ji point ce droit des constitutions de Cesar,& le loue de ce, que A / Pat vn autré Edict qu'il aeeit ápres cestuy là, il exposa l'ambi- | M guire des parolles.' Le mesme $, Augustin, admoneßte outre A ae Plusieurs ‘autres, l'Escheuin Dulcinius, qu'¿l ne aeeit mourir 1 M aucun. Par ceschoses\appert assez clerement, combien leur Y e coeur /auoiren horreir ceste cruauté deces cóaeiscatións, em- i MN prisonneinens, supplices, brusllements; laquelle seule main- | M tenñantplait’tantà aucuns,&mesmernent à ceux, qui sont da Y D nombre de ‘ceux; qui aeont próaeessión de la peraeeétion de la u N vraye pieté Chrestiénnc „'& lesquelz se deuoient-plus koae Mi | peraeorcer, voire“en’toure maniere, de les guarir, qué de les M M tuer, & d’adoucir par leur-interceßionla seyerité.des Loix, m M Mais mainrenanr ces maistres:tant doux 8 clemens Cxerr iae i cent leur éruaurté par dessus l'Edi& des Ptinces, hj! ) 3 Ed Item M4 A M l WH | M aei