| | 26 DIS CIU RES | qu’il envoïa aux Guiſes , & aux auttes* / | Chefs de UN 10N, il füt venu à bout | | des Holländois , qui ſot aſſurément en- | core plus obligez de leur établiſement äh | mauvaiſe” politique , qu’à leuë“ courage. | / Pourquoi donc’, dit’ le’ même Vitriäns | | apelle t’on’ce Roy Filippe lé Prudent? le | Coloma dit, que c’eſt parce que toute fa | | prudence conliſtoit à ‘conſérver la Reli | gion Catoliquez mais du reſte'il fit mille | fautes “contre la Raiſon-d’Etat, & có | treles règles du bon Göuvernement. Et j daris un autre endroit , il dit, que l’Ev& | que de Tarazona Don Diego de Yepés ' dernicr Confeſleur de Filippe , lui ayoll | * raconté , ‘que ce Priñce aïánt reconnv/ | vers la fin de fa vie, toutesIes fautes , qu’ avoit faites dans la conduite des afaires dés Païs-bas , en laiſſa toute la dirc@ionà ſt Miniſtres, ayotiant en plein Conſeil, qu jl | | n’y connoiſloit rien *. Et c’eſtune des fa | | ſons, qui le portérert à les donnér cn dot ! à Infante Claire- Iſabelle, fa fille aînées | prevoïant bién'que ſon fils, qui n’eſtol |Y pas doué d’un grand génie , ſeroit ef core moins capable de les gouverner qV* | Jui. | | Juf ] a Chapitre 167. E, & Chapitre 100. ©. y