y Ÿ Du IEF CoNcrLa D Ly GN. 67 = Îes rois jou'iſſent dans les égliſes vacantes: ReGALIA, Î id eſt, ea que capit rex vacante eccleſia , ut patet in regno Ÿ Franciæe @& eAnglie. Nam illìc vocantur regalia jura regi ' in quebuſdam eccleſijs vacantibus competentia. ¿ Tous ces auteurs conviennent que par le mot de Re- Î galia dans ce Canon , il faut entendre les revenus des Ÿ égliſes vacantes, qui appartiennent aux rois. Pourquoi 4 n’ajoutent-ils pas, & a d'autres ſeigneurs particuliers, ' puis qu’il y en avoit pluſieurs qu1 en jouïſſoient dans Z certaines égliſes » ſi ce n’eſt parce qu’ils ont cru que ; Iles Péres du II Concile de Lyon , n'ont pas conſidéré j ces ulages comme des uſurpations à l’gard des ſouve- rains ; & qu'ils ne les ont condamnez que dans les fſei- i: gneurs particuliers, qui vouloient en jouïr. : On feroit une trés-grande injure aux Péres du Con- ! cile général , fi on les accuſoit d’avoir traitté les rois 4 comme des uſurpateurs ; parce qu’ils prennent la qua- | lité de deffenſeurs de l'Egliſe. C’eít une des premiéres Y obligations des ſouverains : Cognoſcant principes ſæculi, | diſent les Péres du ſixiéme Concile de Paris, aprés ſaint | … Iſidore de Séville , Deo debere ſe reddere rationem propter Y Eccleſiam » quam à Ee tuendam ſuſcipiunt. C’eſt auſſi ' un des articles ſur leſquels nos rois prêtent ſerment ( dans leur ſacre. Ce Canon n’eſt pas moins exprez con- fi tre ceux » qui ſe diſent avocats, ou deffenſeurs de 1’E- i gliſe, que contre les uſurpateurs de la Régale. Les ‘ Péres de ce Concile condamnent également les uns & : È les autres, fans diſtin&ion de perſonnes: & il ny a | pas plus de raiſon de prétendre qu'ils ont deffffendu aux ; princes d'étendre ce droit dans toutes les provinces, © dont ils ſont les ſouverains , que de prendre la qualité de deftenſeurs de toutes les égliſes de leur royaume: Generali conſlitutione ſaucimus univerſos & ſingulos „qui re- galia cuſtodiam [ive guardiam adwvocationis , vel ‘deffenſionis titulum in eccleſijs , monaſterijs , ſive quibuſlibet alijs pijs bocis de novo uſurpare conantes , &c. Ce Canon n’eſt doûc | Pas contre les ſouverains. Il ſemble au contraire qu’il - au ér& fait en partie pour ſoutenir leur autorité con- | tre les ſeigneurs particuliers , qui uſurpoient les droits ; EZA de i hl