du droit Ecckjîaflique. 437 nifl'ra‘rions pour un rems, c‘était une joüilîance perperuelle , & fans ren- dre compte à perfonne. On sy elk tellement accoûrumé, qu il a étéim— polïîble jufques a prefent d' abolir cet nüge, quoique le dernier concile de latran, le concordar avec Leon X, & quelques ordonnances eulÏenr re- glé que les abbayes ne {croient don— nées qu ’àdes réguliers. Le concile de Trente n a pas con- damné abfolument les commendes. Il a feulemenr déclaré que (on 111- tenrion éroir ,que les monaflzeres te- nus en commende Fulïenr gottvet nez au dedans par des réguliers du mê— me ordre. VII l’avenir ils ne fuf- fenr conferez qu’en regle , & que les chefs d'ordre y fulÎent dès lors remis. Toutefois on peut dire en fa- veur des commendes , que les ab- bez réguliers , hors quelque peu qui vivent dans une obfervance très- étroite, n ufenr guere mieux du re- venu des monafteres , que plulieurs commendaraires , & qu’ils font plus libres d’en mal ufer. Les religieux non reformez ne font pas de gran— T 11;