448 XVIII-»Zw- Le prétexte étoir que ceux qui (%:: voient l’églife u-nivcrfelle aupiès de“ la perfon ne du pape , ou da‘ns—les em- plois qu’il leur donnoit , étoiem pour le'moins a'ulli utiles à l’égl‘ife que s’ils elifîent fervi dans les lieux de leurs benefices. Er fui le même fondement, le privilege de gagner les fruits fans réfider , a été accordé aux coeli-künstl- ques de la chapelle du roi , & aux of- ficiers des parlemens ; comme étanu utilement occupez pour le public. Mais dans les premiers lie'cles , l’état & l’églife univerfelle ne laifïoienr pas» d’être aan bien fervis , fans avoir be— foin de ces difpenfes. En etTet on n'a que trop vû les mauvaifes fuites de la non rélideuce-z les peuples (ans in- flruûion , le clergé inferieur Ein-dif- cipline , les vices impunis,.le fervice‘ divin negligéôc abandonné, les égli-— fes fans ornemcns , & fouvent fans“ réparations , les pauvres [ans recours»- Pour remedierà ces maux , le con-r cile de Trente aordonné qu’imc'vêv- que ne pourroit s’abfentcr de {'on diocéfe , plus de deux ou trois mois- flans quelque caufe prcllänte de i